Successeur de Thierry Lepaon à la tête de la CGT, Philippe Martinez était à Vénissieux le 11 mars. Reçu à la Maison du peuple, où l’Union locale tenait son assemblée générale mensuelle, l’ancien “patron” de la fédération de la métallurgie a rencontré les délégués syndicaux des entreprises du secteur. Notamment Renault Trucks et Bosch où, malgré des plans sociaux successifs, les menaces sur l’emploi sont toujours aussi pressantes.
Au-delà de l’examen de la situation locale, il s’agissait, pour le nouveau n°1 de la CGT, de lancer la mobilisation dans la perspective de la journée interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité, programmée le 9 avril. Il a prôné une “posture offensive” pour faire de cette journée un succès. Outre la CGT, Force ouvrière et Solidaires appellent également à la mobilisation.
Cette décision d’action commune se veut une réponse aux différentes mesures d’inspiration libérale prises ces derniers mois par le pouvoir socialiste : du pacte de responsabilité à la loi Macron en passant par la rigueur budgétaire et la réforme territoriale, sans oublier la réforme des retraites portant la durée de cotisation à 43 ans. Les trois syndicats demandent un changement de la politique économique afin de “combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires des secteurs public et privé, les retraites, les pensions et les minima sociaux”.
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