“Si nous ne parvenons pas un accord avec le PCF avant fin janvier, il y aura une liste PS aux prochaines municipales en cas de nouvelles élections.” À l’occasion des vœux de la section socialiste de Vénissieux, le 23 janvier, son secrétaire, Lotfi Ben Khelifa, a lancé un ultimatum à ses anciens partenaires communistes.
“Le risque de voir la droite s’emparer de la ville est réel, a-t-il souligné, entouré du député Yves Blein et du secrétaire fédéral du PS, David Kimelfeld. Nous souhaitons faire l’union avec les communistes. Mais il faut être deux pour faire une union. Ce ne sera possible que sur un programme et une juste représentation des différentes sensibilités. Jusqu’à présent, l’appel au rassemblement lancé à l’automne par David Kimelfeld n’a pas été entendu.”
On se souvient qu’en mars 2014 les anciens alliés de la gauche étaient partis en ordre dispersé. Le PCF avait jugé inacceptables les prétentions du PS, qui réclamait 50 % des postes et voulait lui imposer l’interdiction de critiquer l’action du gouvernement et le projet de la Métropole de Lyon. Des critiques dont Lotfi Ben Khelifa ne se prive jamais, de son côté, à l’encontre la gestion locale communiste. Il y a encore consacré une bonne partie de son discours ce 23 janvier, accusant la majorité municipale d’être “sectaire, dogmatique et archaïque”, avant de considérer que “Vénissieux et ses habitants méritent mieux.” Une véritable ode à l’union.
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