Alors que tous les Équipements polyvalents jeunes de Vénissieux ont rouvert leurs portes le 5 janvier après les vacances scolaires, celles de l’EPJ Pyramide sont restées closes. Le 24 décembre en effet, son directeur Samir Toumi était victime d’une agression. Encagoulés, ses agresseurs l’attendaient dans la cage d’escaliers du 53, rue des Martyrs-de-la-Résistance. “Le directeur a eu une ITT de huit jours, précisait début janvier Jean-Marc Baudin, directeur général adjoint, chargé du pôle municipal éducatif. Physiquement, il va mieux. À sa demande, nous lui avons mis en place un suivi psychologique.”
M. Toumi a porté plainte, tout comme la Ville. Dès que l’agression a été connue, fin décembre, le maire a en effet apporté son soutien et sa solidarité à la victime et à ses collègues. Condamnant « avec la plus grande fermeté cet acte irresponsable, inqualifiable et insupportable », Michèle Picard souhaitait « que toute la lumière soit faite pour aboutir rapidement à l’identification et à l’arrestation de ses auteurs, afin qu’ils en répondent devant la justice. »
Le président du groupe du Parti de gauche au conseil municipal, Idir Boumertit, a également apporté son soutien à l’équipe de l’EPJ : «Ayant eu la délégation aux EPJ dans le mandat municipal 2001-2008, je sais combien les animateurs sont investis pour accompagner tous les jours notre jeunesse dans son émancipation. Faire atteinte à l’intégrité physique de ces acteurs de terrain, c’est vouloir détruire une génération de jeunes déjà suffisamment en difficultés, car les crises que nous vivons depuis des années n’ont pas de frontière et touchent les jeunes de la même manière que les adultes.”
« La volonté municipale est de rouvrir le plus rapidement possible l’EPJ, assure Jean-Marc Baudin. Un courrier a été envoyé aux familles pour les en informer.”
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