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Avec le centre social de Parilly, bébé fait des galipettes

Chaque jeudi matin, une quinzaine de bambins âgés entre 3 mois et 3 ans participent à l’atelier “Éveil corporel” organisé par le centre social de Parilly au gymnase Jean-Guimier, avec deux psychomotriciennes.

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Faire rouler des ballons, sauter, ramper sous un tunnel, grimper sur des boîtes en bois,  monter à la corde ou plus simplement s’allonger sur un coussin en suçant son pouce, voilà le programme chaque jeudi matin de Pacôme, Arthur, Céline, Sacha, Jessim et de leurs copains. Comme eux, une quinzaine de bambins âgés entre 3 mois et 3 ans participent à l’atelier “Éveil corporel” organisé par le centre social de Parilly au gymnase Jean-Guimier.

Dans le Dojo, la grande salle de jeux ouvre entre 9 h 30 et 11 heures ; on y vient et on en repart quand on veut. Seul compte le rythme de l’enfant.  Chaque petit est accompagné d’ un adulte : parent, grand-parent ou nounou…

Unique à Vénissieux, l’activité n’a rien à voir avec de la gymnastique pour bébé. Les enfants sont encadrés par deux psychomotriciennes, Patricia et Sophie. Ici chacun est libre de ses mouvements. On court, on saute  en toute sécurité. But de l’atelier ?  “Que les enfants apprennent à faire seuls, mais en présence de l’autre, précisent les jeunes femmes. Ils font ainsi  leur expérience sensorielle et motrice. Les parcours changent chaque semaine, et ils expérimentent sans aucune aide de l’adulte. Ils explorent l’espace, apprennent à jouer ensemble, à partager. Mais bien évidemment, on pose des limites. Pas question de lancer n’importe ou un objet… ou de bousculer un autre bébé sans que personne ne réagisse.”

Les adultes profitent souvent de ce temps pour  interroger les professionnelles : “Certains évoquent les problèmes de sommeil, de propreté, d’alimentation. Nous avons également un rôle de dépistage : si on détecte quelque chose qui ne va pas bien, on peut les orienter, même si nous ne sommes pas dans un lieu de thérapie. C’est un vrai moment de partage entre les parents et les enfants. L’an dernier, nous avions organisé un petit goûter en fin de parcours et la plupart des parents avaient poursuivi  par un pique-nique ensemble. C’est aussi cela, l’atelier d’éveil corporel. »

Parents,  grands-parents et nounous reconnaissent les vertus de cette activité. Les grands-parents d’Arthur (2 ans et demi) sont fidèles au rendez-vous. “Cet atelier lui a apporté beaucoup, explique la grand-mère.  L’an dernier, il était beaucoup plus timide. Maintenant il est ouvert aux autres. Il s’est même fait des copains !”  
Un peu plus loin la maman d’Ismael (21 mois) et la nounou de Chahine (14 mois) conversent. Pour la mère d’Ismael, cette première approche avant l’école est bénéfique : “Mon fils n’a jamais connu la crèche puisque je suis en congé parental. Et l’atelier joue aussi un rôle important pour les adultes : avec la nounou de Chahine, nous nous croisions à la sortie de l’école, maintenant on est beaucoup plus proches. La présence des deux psychomotriciennes permet d’évoquer tous les sujets : récemment je leur ai parlé d’ostéopathie… C’était intéressant. Leurs conseils est toujours précieux. » Pendant une heure “on décompresse, reconnaissent les deux jeunes femmes. Et nos enfants n’arrêtent pas. Quand ils rentrent, ils n’ont plus qu’à déjeuner puis à faire une bonne sieste  !”

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