Sans préjuger de la décision que rendra tribunal administratif au recours qu’il a déposé pour obtenir l’annulation du dernier scrutin municipal*, Christophe Girard, le leader de la droite vénissiane, affiche une confiance totale en son avenir politique. Pour lui, la question n’est pas de savoir s’il sera un jour maire de Vénissieux, mais quand.
“De nombreux experts nous ont dit que le recours avait de bonnes chances d’aboutir, a-t-il indiqué le 18 septembre, lors de sa conférence de presse de rentrée. Les experts se trompent parfois, mais sur le fond cela ne change rien : que ce soit pour quelques mois ou pour quelques années, Michèle Picard est dans son dernier mandat. Le système communiste est à bout. Nous sommes prêts à diriger la ville.”
Dans le droit fil de sa campagne électorale de mars dernier, Christophe Girard estime que “Vénissieux a fait sa révolution culturelle et n’est plus un bastion imprenable”, et qu’il est grand temps de “rompre avec le communisme municipal pour retrouver élan et dynamisme”.
Si le discours ne change pas, l’entourage de l’élu villiériste a lui notablement évolué. En plus des élus qui siègent à ses côtés au conseil municipal, Christophe Girard est apparu pour cette rentrée politique entouré de plusieurs proches de Maurice Iacovella (notamment Henri Bonnet), de Mounir Grami, et a annoncé le ralliement officiel de Marc Soubitez. Mokrane Kessi était également présent, précisant toutefois qu’il était “en phase de réflexion”. Tous étaient candidats sur des listes différentes pour les municipales. Le rassemblement hétéroclite qui s’était produit dans l’entre-deux tours se confirme donc dans la durée.
“Ce n’est pas le mariage de la carpe et du lapin, a assuré le chef de file de la droite, nous travaillons ensemble avec plaisir et nous avons surtout une volonté commune de travailler pour l’avenir de Vénissieux.”
* Le recours sera examiné ce mardi 23 septembre. La décision du tribunal sera rendue en audience publique dans un délai de quinze jours environ.
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