Huit mois déjà que le top départ a été donné et que les différents partenaires (la Ville, Traction Avant, le centre associatif Boris-Vian, les centres sociaux des Minguettes) se sont mis d’accord sur le contenu de « Happy Hop ».
Le nom de la parade vénissiane, qui participera dimanche à Lyon au dixième grand défilé de la Biennale de la danse, rend hommage au hip-hop tout en collant au thème : « Happy Birthday, Mister Défilé ». Sous la direction du chorégraphe Farid Azzout, les quelque 200 participants ont travaillé des heures durant les pas de danse, ont essayé les costumes, ont virevolté dans tous les sens jusqu’à mémoriser parfaitement la prestation du grand jour. Un grand jour qui se déroule en deux étapes : d’abord un galop d’essai qui s’est déroulé dimanche dans les rues de Vénissieux. Puis le grand défilé, qui réunira une quinzaine de groupes entre Terreaux et Bellecour, le 14 septembre à partir de 14 heures.
Mais aujourd’hui 7 septembre, il est 15 heures et, devant le gymnase Micheline-Ostermeyer, il ne s’agit plus de rigoler. Même plus le temps de boire un dernier verre ou d’aller faire pipi : le défilé ne va pas tarder à s’élancer. Il faut bien entendu régler les problèmes de dernière minute, comme ce char qui ferme la marche, dont les pneus sont à plat. Plus le temps de les regonfler, on le remplace par une voiture et roulez jeunesse !
Pendant plus d’une heure, chacun va mobiliser toute son énergie, sous une chaleur plombante. Le résultat est enthousiasmant : les couleurs sont belles et les costumes aussi, les bougies qui ouvrent le défilé attirent le regard, le rythme est bon, la musique accompagne bien et les chorégraphies sont très variées, moins répétitives que ce que l’on a l’habitude de voir. Farid Azzout est d’ailleurs partout. Lui aussi costumé, il danse avec les autres, surveille le cortège, vient apporter de l’eau à quelqu’un, sort du défilé une jeune fille prise d’un coup de chaud…
Du Charréard à l’hôtel de ville, en passant devant l’AFPA et l’ancienne MJC, le public suit avec le sourire, applaudit, tape des mains, danse. « Merci les spectateurs, lance Farid après le passage devant la médiathèque Lucie-Aubrac. Rendez-vous dimanche à Lyon ! »
On y sera, c’est certain !
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