“En terme budgétaire, trois options s’imposent aux communes : réduire leurs investissements, réduire leurs missions de services aux habitants, augmenter les impôts.” Sombre perspective dénoncée par Michèle Picard, dans une lettre-pétition de quatre pages largement diffusée dans la ville.
La première magistrate refuse de voir Vénissieux composer avec la politique d’austérité imposée par le gouvernement aux collectivités territoriales. “Avec la majorité municipale, nous allons nous battre pour maintenir nos capacités d’investissement et nos dépenses de fonctionnement (…). Nous sommes là pour vous défendre, trouver des solutions, nous sommes là pour agir et résister à la loi du plus puissant”.
Les chiffres cités par le maire donnent une idée précise du manque à gagner pour les finances communales : en 2014, la Dotation globale forfaitaire (DGF) a été réduite de près de 844 000 euros, soit l’enveloppe annuelle consacrée à la réhabilitation et à la maintenance des écoles. Si jusqu’à présent la Dotation de solidarité urbaine (DSU) a compensé cette perte, ce ne sera plus le cas avec le nouveau plan d’économies de 11 milliards d’euros décidé par le gouvernement sur les transferts accordés aux collectivités territoriales. Pour Vénissieux, cela signifie 1,5 million d’euros en moins chaque année dans les caisses !
Pour Michèle Picard, il s’agit là d’un “véritable choc de restructuration, d’austérité. L’addition est lourde et au final toujours supportée par les habitants. (…) Ces plans d’austérité fragilisent l’activité économique et détruisent l’emploi, notamment local.”
En conclusion, le maire invite les Vénissians à signer et faire signer largement cet appel pour “refuser l’impasse dans laquelle la baisse des dotations de l’État aux collectivités entraîne les communes”.
La pétition a été distribuée dans toutes les boîtes aux lettres. Vous pouvez également l’imprimer sur le blog du maire : www.michele-picard.com
Gilles Lulla
9 juillet 2014 à 10 h 19 min
Pouvez-vous nous communiquer votre adresse exacte (par mail si vous préférez) de façon à ce que nous fassions suivre à notre distributeur, la société Codice.
chevassus mireille
9 juillet 2014 à 7 h 02 min
bonjour.Aucune pétition dans ma boite aux lettres . Les voisins non plus. Nous sommes habitants du centre ville . Pas de distribution du journal de la ville (expression).