Plusieurs centaines de salariés, dont une grosse majorité de cadres et techniciens, ont interrompu hier les travaux du CCE, qui commençait l’examen du plan de 508 suppressions d’emplois présenté par la direction.
Nombreux étaient les salariés grévistes à observer qu’ “une telle mobilisation à Renault Trucks ne s’est pas vue depuis longtemps”. Plusieurs centaines d’ouvriers, mais surtout de cadres et techniciens, issus des sites de Saint-Priest et Vénissieux, ont convergé hier en fin de matinée vers les locaux du centre technique, où se réunissait le Comité central d’entreprise (CCE). Unique objet du jour : le plan de 508 suppressions d’emplois présenté début mars par le groupe AB Volvo, propriétaire du constructeur français. Ces chiffres ont été confirmés et la répartition par site précisée : l’établissement de Lyon (qui regroupe Saint-Priest et Vénissieux) va perdre 319 postes, l’usine de Blainville (Orne) 128, et celle de Bourg-en-Bresse (61).
Les discussions ont été interrompues par l’intrusion de plusieurs dizaines de grévistes dans la salle de réunion, tandis qu’ils étaient plusieurs centaines — “un millier”, selon la CGT — à manifester à l’extérieur du bâtiment. Les drapeaux blancs de la CFE-CGC, syndicat majoritaire chez les cadres, étaient très représentés. Les cols blancs sont en effet les plus touchés parmi les différentes catégories de personnel.
Outre les 508 postes en CDI, 800 prestataires et intérimaires devraient également perdre leurs postes. La CGT dénonce des “licenciements boursiers” et s’inquiète de la “pérennité de la marque Renault Trucks, menacée sur ses marchés historiques et vitaux par la politique du groupe Volvo”. La CFDT estime également que “ces suppressions d’emplois sont la conséquence, avant tout, des gains de rentabilité exigés par les actionnaires.”
Sollicitée, la direction n’a pas souhaité s’exprimer. Le processus d’information et de consultation des instances représentatives du personnel ne faisait que commencer ce mercredi 19 mars. Légalement, il peut se poursuivre sur une durée de quatre mois.
Gilles Lulla
23 mars 2014 à 15 h 08 min
j’ai écrit « plusieurs centaines de salariés ». C’est la CGT qui indique que les manifestants étaient « un millier »
Gilles Lulla
23 mars 2014 à 15 h 08 min
j’ai écrit « plusieurs centaines de salariés ». C’est la CGT qui indique que les manifestants étaient « un millier »
Gilles Lulla
23 mars 2014 à 15 h 08 min
j’ai écrit « plusieurs centaines de salariés ». C’est la CGT qui indique que les manifestants étaient « un millier »
xtina69
21 mars 2014 à 21 h 06 min
1000 personnes….. haha
Je suis salariée Renault-trucks et j’étais sur place. Il y avait 300 personnes…. Manifester pour nos droits, et se battre oui. Exagérer pour faire croire des trucs faux , non.
xtina69
21 mars 2014 à 21 h 06 min
1000 personnes….. haha
Je suis salariée Renault-trucks et j’étais sur place. Il y avait 300 personnes…. Manifester pour nos droits, et se battre oui. Exagérer pour faire croire des trucs faux , non.
xtina69
21 mars 2014 à 21 h 06 min
1000 personnes….. haha
Je suis salariée Renault-trucks et j’étais sur place. Il y avait 300 personnes…. Manifester pour nos droits, et se battre oui. Exagérer pour faire croire des trucs faux , non.