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Mory Ducros : Vénissieux fermé, Saint-Priest amputé de la moitié de ses salariés

L’offre de reprise présentée par Arcole Industries prévoit la fermeture du site vénissian où 140 empois seront supprimés. Saint-Priest est conservé mais perdra la moitié de ses effectifs.

L’offre de reprise présentée par Arcole Industries prévoit la fermeture du site vénissian où 140 empois seront supprimés. Saint-Priest est conservé mais perdra la moitié de ses effectifs.
La crainte des quelque 170 salariés du site vénissian de Mory Ducros s’est confirmée : ils ne font pas partie des agences qui seront conservées par Arcole Industries. L’offre du repreneur était présentée hier, jeudi 23 janvier, lors d’un comité d’entreprise. Elle prévoit de garder 48 agences sur 85 en France : Saint-Priest (103 salariés) en fait partie, pas Vénissieux.
Sur les 168 salariés, 27 seulement seront reclassés sur un nouveau site ! On ne peut pas dire que cette annonce constitue une surprise. Les salariés Vénissians s’attendaient à être sacrifiés. Certains avancent “la tradition de résistance syndicale du site qui a toujours déplu aux patrons”. Mais le site de Saint-Priest n’est pas épargné : 57 des 103 salariés y garderont leur emploi. Dans la région Rhône-Alpes, il faut également noter la fermeture de l’agence d’Annecy (26 personnes), et la réduction de l’effectif de celle de Chambéry de 25 à 18 personnes.
Nationalement, sur les 5000 salariés du transporteur de colis, la reprise ne porte que sur 2150 emplois. C’est peu, mais supérieur à ce qu’Arcole Industries avait proposé à l’origine avec une offre qui portait sur 43 agences et 1900 emplois.
Le tribunal de commerce de Pontoise doit se prononcer le 31 janvier.

Le préfet Carenco : “Mory Ducros est plus un sujet économique que social”

Selon les informations de l’Agence France Presse (AFP), chaque salarié licencié obtiendrait une indemnité supra légale de licenciement de 7 000 euros. L’État, qui s’est dit prêt à soutenir le projet d’Arcole via un prêt de 17,5 millions d’euros, promet en outre un plan d’accompagnement pour aider au reclassement des salariés licenciés. Ainsi “500 propositions d’emplois” seraient faites par des entreprises publiques comme La Poste et la RATP. Des patrons du transport routier ont également promis d’aider 1000 salariés à retrouver un emploi au moyen d’une “bourse d’emplois dédiée”.
Le Préfet du Rhône et de la Région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, n’est pas inquiet des conséquences pour l’emploi. Lors de ses vœux à la presse, le mardi 21 janvier, il a affirmé que “Mory Ducros est plus un sujet économique que social”, avant de préciser qu’il s’était “mis d’accord avec les acteurs de la profession dans la région pour organiser un job dating (une session de recrutements, N.D.L.R.)”, afin de favoriser les reclassements. “Je n’ai aucun doute là-dessus”, a-t-il ajouté.
Si l’on se fie aux déclarations des représentants des fédérations patronales, les reclassements ne s’annoncent pourtant pas aussi faciles que l’assure le préfet Carenco. La Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) parle notamment de “surcapacité structurelle”, tandis que l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (OPTL) estime que “la situation des Mory Ducros sera pire à absorber que la faillite de Sernam.”

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