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Un nouveau pas vers une carte orange à la lyonnaise

Ce jeudi matin à Givors avait lieu l’installation du syndicat mixte de transports de l’aire métropolitaine lyonnaise. Un syndicat où siègent la Région Rhône-Alpes, le Sytral et les autorités de transports des agglomérations de Saint-Étienne, Vienne et Porte de l’Isère. Jean-Jack Queyranne en a été élu président, et Gérard Collomb premier vice-président.
L’organisation territoriale est décidément en plein chamboulement. Gérard Collomb et Michel Mercier, on le sait, se sont entendus pour sortir la communauté urbaine du département du Rhône et faire du Grand Lyon une Métropole d’intérêt européen (MIE). À une échelle supérieure, le Pôle métropolitain commence à prendre de la consistance. Cette assemblée, créée au printemps dernier, réunit le Grand Lyon, Saint-Étienne Métropole, la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère (Bourgoin, Lisle-d’Abeau…) et la Communauté du Pays Viennois, soit près de deux millions d’habitants répartis sur 1 600 km2.
Ce jeudi matin à Givors, dans la Maison du fleuve Rhône, une nouvelle étape a été franchie avec l’installation de la conférence des conseils de développement – des instances de concertation réunissant les acteurs de la société civile – des quatre communautés d’agglomération. Dans la foulée, à l’hôtel de ville distant de quelques centaines de mètres, Gérard Collomb est allé rejoindre le président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, pour procéder à la mise en place du syndicat mixte de transports de l’aire métropolitaine lyonnaise. Un syndicat où siègent donc la Région (qui gère les TER), le Sytral (pour le réseau TCL) et les autorités de transports des agglomérations de Saint-Étienne, Vienne et Bourgoin.
Jean-Jack Queyranne en a été élu président, et Gérard Collomb premier vice-président. Bernard Rivalta, patron du Sytral et par ailleurs conseiller municipal de Vénissieux, occupe également un poste de vice-président. Jean-Jack Queyranne a fixé trois grands axes de travail : la coordination, la prospective et l’action. Concrètement, l’un des premiers objectifs de ce nouveau syndicat sera de faire avancer la création d’un titre de voyage unique, une carte orange à la lyonnaise, qui permettra de voyager sur tous les réseaux. “Nous allons amplifier ce que nous avons commencé à faire avec Réal (N.D.L.R. : Réseau express de l’agglomération lyonnaise), a déclaré le président Queyranne. Nous proposerons une tarification avantageuse pour l’usager qui combine plusieurs réseaux. Les transports publics ont gagné des parts de marché ces dernières années sur la voiture individuelle. C’est un mouvement de reconquête qu’il faut poursuivre.”

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