Lancé en 2007, le Pôle de solidarité locale de l’institut Bioforce – on parle davantage maintenant de Pôle de développement – est en passe de devenir un acteur central du réseau associatif vénissian. À l’occasion d’un récent bilan d’activités, prétexte à un pot de fin d’année auquel tous les partenaires étaient conviés, on a pu mesurer l’importance de l’implication des stagiaires Bioforce. Il ne s’agit pas de volontariat, mais d’une démarche structurée. Dans le cadre de leur formation, les futurs techniciens de l’action humanitaire internationale doivent en effet mener des actions de solidarité dans leur environnement proche. Cela peut passer par un appui opérationnel ou méthodologique à des associations, des groupes informels d’habitants ou des institutions plus reconnues.
Cette année, près de 200 stagiaires se sont ainsi impliqués dans un peu plus d’une cinquantaine de projets. En participant au dispositif des maraudes du Samu social de la Croix-Rouge en faveur des SDF, en construisant une serre pour les jardiniers du jardin d’insertion de l’Envol à Monmousseau, en assistant des compagnons d’Emmaüs pour le tri et l’expédition de containers à l’international, en réalisant une enquête pour le collège Elsa-Triolet afin de mieux associer les parents à la vie de l’établissement…
Mais les actions du Pôle ne s’arrêtent pas là. L’objectif est aussi de sensibiliser la population, en particulier les enfants et les jeunes, aux thèmes de la solidarité et de la citoyenneté. Les “Bioforce” ont réalisé 65 interventions dans les collèges et les lycées. Ils ont également accompagné deux projets de classe, l’un au lycée Hélène-Boucher portant sur une meilleure gestion du tri, l’autre au collège Elsa-Triolet sur “les rôles attribués au genre et les relations filles-garçons”.
La principale nouveauté cette année était l’extension des actions sur l’agglomération. Si les associations et les établissements vénissians restent des partenaires privilégiés, les stagiaires de l’institut commencent à intervenir à Lyon, Vaulx-en-Velin, Saint-Fons, Villeurbanne… Symbole de cet élargissement : le concours solidaire 2010, ouvert pour la première fois à des groupes des communes voisines, a été remporté par les Vaudais de “Savoir et conscience”.
“Le Pôle de développement local est de plus en plus sollicité chaque année, s’est réjoui Benoît Sylve, directeur de l’institut. On peut dire que la fusée est sur une bonne trajectoire. Si l’on fait une comparaison avant/après, on mesure tout le bénéfice des actions du Pôle pour les stagiaires, pour le quartier, pour la ville, pour les associations locales et les établissements scolaires, et bien sûr pour Bioforce. »
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