Troisième cause de mortalité, deuxième cause de démence, première cause de handicap acquis chez l’adulte… l’accident vasculaire cérébral pourrait être combattu plus efficacement si le public était mieux informé. À l’occasion de la journée mondiale contre les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de la campagne nationale lancée aujourd’hui par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes relaie les messages clés de cette campagne, qui doivent permettre de réduire la mortalité et les séquelles parfois très lourdes causés par un accident vasculaire cérébral.
Cette campagne est menée en lien avec l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS), la Fédération nationale France-AVC, la Fédération nationale des aphasiques de France, la Société française neurovasculaire (SFNV) et la Société française de médecine physique et de réadaptation (Sofmer). L’accident vasculaire cérébral, dit aussi « attaque cérébrale », est dû à une interruption brutale de l’irrigation sanguine d’une zone du cerveau. Schématiquement, cette interruption est due soit à un vaisseau sanguin bouché (on parle alors d’AVC ischémique), soit à la rupture d’un vaisseau sanguin qui provoque une hémorragie dans le cerveau (AVC hémorragique). Il en résulte que les cellules du cerveau ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner normalement. Certaines sont endommagées, d’autres meurent. Il n’est pas toujours possible de savoir ce qui a causé un AVC, même si certains facteurs de risque comme l’hypertension artérielle (HTA) sont retrouvés fréquemment.
Près de 10 000 AVC ont été pris en charge en Rhône-Alpes en 2011 ; un nombre qui croît d’année en année, puisqu’en 2007 on en avait enregistré quelque 8400. Apprendre à reconnaître les signes d’alerte d’un AVC et appeler immédiatement le 15 permettent de poser un diagnostic précoce et de prendre en charge plus rapidement le patient. On estime que cela réduit de près de 30% le risque de séquelles et leur gravité. Or seulement la moitié des patients atteints d’AVC ont recours au centre 15. Tout le monde est concerné et chaque minute compte.
Même si le cœur de cette campagne vise à sensibiliser la population sur les signes aigus de la maladie, l’ARS Rhône-Alpes rappelle aussi que la prise en charge du patient concerne non seulement l’urgence, mais également toutes les phases qui suivent l’AVC : rééducation, réadaptation et réinsertion.
Les signes évocateurs d’un AVC :
Les symptômes dépendent de la zone du cerveau qui est atteinte et de l’étendue de la lésion.
Survenant brutalement certains signes, correspondant aux zones les plus fréquemment touchées, doivent y faire penser : faiblesse d’une moitié du corps (ou difficulté à se servir d’une main) ; troubles de la vision ou de la parole, déformation du visage.
Les facteurs de risques :
Comme pour l’ensemble des maladies cardiovasculaires, les principaux facteurs de risque sont l’hypertension, l’hypercholestérolémie, le diabète, le tabagisme, l’obésité, l’alcoolisme chronique. Le Plan national de lutte contre les AVC insiste particulièrement sur la surveillance de la tension artérielle qui doit être plus systématique pour identifier les personnes concernées et les sensibiliser au risque. L’hygiène de vie est aussi la première des préventions : alimentation équilibrée et activité physique régulière.
L’AVC en chiffres :
– 1 personne sur 6 dans le monde sera touchée ;
– 1ère cause de handicap acquis de l’adulte en France ; 2e cause de démence ; 3e cause de mortalité ;
– 150 000 nouveaux cas d’AVC chaque année en France ;
– Près de 10 000 AVC avérés en 2011 en Rhône-Alpes ;
– Environ 15% des AVC surviennent chez les moins de 50 ans, 25% chez les moins de 65 ans, c’est-à-dire chez des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler, et près de 50% chez les personnes de 75 ans et plus ;
– Le risque de récidive à cinq ans est estimé entre 30 et 40%.
The Dok
30 octobre 2012 à 15 h 51 min
Je pense que l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS), la Fédération nationale France-AVC, la Fédération nationale des aphasiques de France, la Société française neurovasculaire (SFNV) et la Société française de médecine physique et de réadaptation (Sofmer) devraient financer les etudes medicale de l ensemble de la population ce qui par la meme occasion cloturerait le debat houleux de l acce aux soins , des depassements d honoraires et des deserts medicaux .
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30 octobre 2012 à 15 h 51 min
Je pense que l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS), la Fédération nationale France-AVC, la Fédération nationale des aphasiques de France, la Société française neurovasculaire (SFNV) et la Société française de médecine physique et de réadaptation (Sofmer) devraient financer les etudes medicale de l ensemble de la population ce qui par la meme occasion cloturerait le debat houleux de l acce aux soins , des depassements d honoraires et des deserts medicaux .
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30 octobre 2012 à 15 h 51 min
Je pense que l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS), la Fédération nationale France-AVC, la Fédération nationale des aphasiques de France, la Société française neurovasculaire (SFNV) et la Société française de médecine physique et de réadaptation (Sofmer) devraient financer les etudes medicale de l ensemble de la population ce qui par la meme occasion cloturerait le debat houleux de l acce aux soins , des depassements d honoraires et des deserts medicaux .
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30 octobre 2012 à 15 h 51 min
Je pense que l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS), la Fédération nationale France-AVC, la Fédération nationale des aphasiques de France, la Société française neurovasculaire (SFNV) et la Société française de médecine physique et de réadaptation (Sofmer) devraient financer les etudes medicale de l ensemble de la population ce qui par la meme occasion cloturerait le debat houleux de l acce aux soins , des depassements d honoraires et des deserts medicaux .