Une assemblée générale du conseil de quartier Gabriel-Péri placée sous le signe de la sécurité. De nombreux habitants, présents ce jeudi 11 octobre, avaient en effet en tête la tranquillité de leur voisinage. Aux côtés du président du conseil de quartier, Jean-Maurice Gautin, de nombreux élus étaient présents, dont le maire Michèle Picard, et ses adjoints Pierre-Alain Millet, Christian Falconnet et Henri Thivillier.
Cette deuxième assemblée générale s’est ouverte par un tour d’horizon des sujets abordés au cours de l’année, lors des permanences. Circulation et voirie, aménagement des espaces publics, environnement, logement social et relations avec les bailleurs, sécurité, accessibilité… le conseil de quartier Gabriel-Péri n’a pas manqué de matière à débat. D’autant que les travaux ont été nombreux entre 2011 et 2012 : aménagement de l’espace central de la rue Noblemaire, réfection des trottoirs de l’avenue de la République, sécurisation des sorties des résidences de l’allée Picard avec création de nouvelles places de stationnement, sécurisation du carrefour entre l’allée Picard et la rue Gabriel-Péri… Sans parler des débats autour de la V19 (rue Germaine-Tillion) et des modifications du projet du Grand Lyon à la suite de la concertation avec les habitants ! “Les perspectives pour 2013 sont intéressantes, précisait Jean-Maurice Gautin. De nombreux sujets vont nous occuper : création d’une crèche associative de 24 berceaux, réhabilitation des sanitaires extérieurs du groupe scolaire Gabriel-Péri, remplacement des marches d’escalier en pierre du square…”
Une fois passé ce large tour d’horizon, les débats se sont concentrés sur les questions de sécurité. “J’habite rue Clemenceau, indiquait un habitant. Cette rue partage Vénissieux et Saint-Fons. J’ai été cambriolé récemment, mais les polices municipales des deux villes se sont renvoyé la balle.” “Si un habitant appelle au secours, la première police sur les lieux doit régler le problème, a répondu Christian Falconnet, adjoint en charge de la sécurité. C’est un dysfonctionnement que je ferai remonter.”
“Allée Picard, il y a un magasin qui ouvre très tard la nuit, notait une riveraine. Les jeunes qui le fréquentent font du bruit, salissent, boivent de l’alcool. On ne sait plus quoi faire !” “C’est la même chose dans le parc derrière l’école : le matin, on trouve un champ de bouteilles de whisky, on croise des gens alcoolisés, enchaînait une autre habitante. Quel spectacle pour nos enfants !” “Un travail est en cours entre les commerçants et la police municipale, a assuré Michèle Picard. Nous allons faire remonter ces informations.” “Concernant la propreté, c’est de la responsabilité du commerce, a poursuivi Pierre-Alain Millet, adjoint au cadre de vie. Mais c’est aussi un effort collectif qui doit être fait.”
De nombreux autres sujets ont ponctué le débat. L’absence de cantonniers rue des Minguettes ? “Le Grand Lyon a tendance à remplacer les cantonniers par des balayeuses pour des raisons de coût, répondait Pierre-Alain Millet. Cela devrait être un élément de discussion.” Des pétards le 14 juillet ? “Cette année, nous en avons saisi énormément”, assurait Emmanuel Damato, directeur général adjoint en charge de la sécurité. Des problèmes de squat ? “Nous montons des opérations avec la police nationale, poursuivait-il. Celles-ci sont de plus en plus efficaces.” La démolition future des bâtiments désaffectés de la polyclinique ? “Pas démolition, mais déconstruction, expliquait Henri Thivillier, adjoint à l’urbanisme. Tout sera fait pour éviter les nuages de poussières potentiellement dangereuses.”
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