Quinze ans après, le gouvernement Ayrault remet au goût du jour les emplois-jeunes, baptisés emplois d’avenir. Il y en aura 150 000, réservés aux 16-25 ans les plus en difficulté. À Vénissieux, le dispositif des années Jospin avait permis à un grand nombre de jeunes de s’insérer. Peut-on espérer d’aussi bons résultats ?
La situation de l’emploi en France est si difficile en cette rentrée, singulièrement pour les moins de 25 ans, que la mesure peut sembler insuffisante. Mais 150 000 emplois, ce n’est quand même pas rien. Quinze ans après les emplois-jeunes de Jospin, le gouvernement Ayrault a décidé la création des « emplois d’avenir ». Avec les contrats de génération, qui vont lier l’embauche d’un jeune au maintien dans l’emploi d’un senior avec à la clé d’alléchantes exonérations pour les entreprises, il s’agit de la mesure phare de la majorité pour s’attaquer au problème structurel du chômage des jeunes.
Contrairement aux contrats de génération, qui devraient s’appliquer dans le secteur privé, les emplois d’avenir concerneront principalement le secteur non-marchand : fonction publique, collectivités, associations, entreprises de l’économie sociale et solidaire. De ce point de vue, ils se rapprochent beaucoup des emplois-jeunes. La grande différence réside dans le public ciblé. Alors que le dispositif des années Jospin ne posait aucune condition de diplôme, les contrats d’avenir seront réservés en priorité aux 16-25 ans les plus éloignés de l’insertion professionnelle, résidant dans les zones urbaines sensibles ou rurales les plus marquées par le chômage.
L’État prendra en charge 75 % de la rémunération brute
Par souci d’application rapide, le projet de loi est examiné depuis lundi par le Parlement réuni en session extraordinaire. L’État prendra en charge 75 % de la rémunération brute au niveau du Smic. Ce qui devrait lui coûter 2,3 milliards dès l’année 2013.
Pour juger de la pertinence de ces emplois d’avenir, le premier réflexe est de se retourner sur le bilan des emplois-jeunes. Selon une étude de 2006 des services statiques du ministère de l’Emploi, le dispositif, lancé en 1997 pour une période de cinq ans, avait permis la création de 310 000 postes. Les trois quarts des bénéficiaires (restés au moins deux ans en poste) ont ensuite occupé un emploi après la fin de leur contrat.
À Vénissieux, plus de 250 postes avaient été créés, dont 115 dans les différents services municipaux ou les régies liées à la Ville. Tous les « anciens » que nous avons rencontrés sont aujourd’hui bien insérés professionnellement. Rétrospectivement, ils parlent de chance et d’opportunité.
Mais peut-on comparer 2012 et 1997 ? Les collectivités locales et la fonction publique d’État, qui avaient embauché à tour de bras, ont-elles les moyens aujourd’hui de faire vivre le dispositif ? Si les emplois-jeunes créaient de nouveaux métiers comme aide-éducateur dans les écoles ou adjoint de sécurité dans la police, les perspectives sont plus floues pour les emplois d’avenir. Sans compter qu’en matière de qualification, le public ciblé partira cette fois de plus loin.
La question de l’accompagnement
Les partenaires sociaux, notamment la CFDT et la CGT, ont du reste pointé du doigt la nécessité d’un parcours sécurisé et qualifiant. François Marques, secrétaire de l’union locale CGT, s’inquiète à ce propos des conditions de suivi du dispositif. « Cette tâche devrait incomber au service public de l’emploi, mais en a-t-il la capacité ? On peut en douter quand on connaît par exemple les difficultés traversées par Pôle emploi« .
Pour Yolande Peytavin, première adjointe au maire de Vénissieux, qui avait piloté le dossier emplois-jeunes à la fin des années quatre-vingt-dix, « il est impératif de mettre en place un solide dispositif d’accompagnement, avec une obligation de formation, comme nous l’avions fait à l’époque. Surtout s’il s’agit de jeunes éloignés de l’emploi. Mais pour cela il faut des moyens. Sinon, cela reviendrait à recruter sans perspective d’avenir, sans assurance d’insertion professionnelle. L’emploi de la jeunesse est une question bien trop importante et sérieuse pour être prise à la légère. Si demain la Ville de Vénissieux devait créer des emplois d’avenir, ce serait à cette condition. Tous les partenaires, communes, État, Région, service public de l’emploi… doivent se réunir pour définir précisément les modalités d’accompagnement. »
Pour l’heure on en est loin. Du côté des Missions locales, pourtant pressenties pour jouer un rôle majeur car elles sont en contact avec le public ciblé, c’est encore le flou. « Nous avons une réunion programmée avec les services de l’État le 25 septembre, précise Martial Guiguet, directeur de la Mission locale de Vénissieux. On devrait en savoir un peu plus à ce moment-là. «
martin lecole
14 septembre 2012 à 6 h 44 min
faux emplois qui coutent cher!!!!!
23000 euro par emploi payé par qui : ceux qui travaille
chef d’entreprise de 10 p , nous avons aujourdhui 3miliond d’entreprises de petite taille nous avons , dans ces petites entreprise besoin d’un « homme a tout faire c.a.d emballage conditionnement, palettisation rangements ect… si aujourd’hui ces emplois étaient exonérés de charges
on créerai immédiatement non pas 150 000 mais 1.5 milion d’emplois
encore faut il avoir le courage d’imposer aux « glandeurs » ce travail
l’emploi aidé est un assistanat que la gauche sait bien faire sur le dos
des travailleurs!!!!
martin lecole
14 septembre 2012 à 6 h 44 min
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martin lecole
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