L’argus 2012 du logement, édité par le cabinet de consultants Efistat, vient de paraître dans la dernière édition du Nouvel Observateur. Y sont détaillés les prix de l’immobilier dans 1 000 villes de France. L’édition Rhône-Alpes s’intéresse de près à la situation dans le Grand Lyon.
On y apprend ainsi que les prix dans l’immobilier vénissian se situent à la vente entre 1 541 euros (studio ou T2 dans l’ancien, confort minimum) à 3 434 euros (T5 ou plus, dans un bâtiment de moins de 10 ans). Des prix devenus comparables pour certains logements à ceux d’Oullins et Villeurbanne, mais encore loin de ceux pratiqués dans les différents arrondissements de Lyon, où le mètre carré peut atteindre 5 998 euros.
“Grâce aux transports, les communes périphériques de Lyon deviennent le prolongement naturel d’un arrondissement ; elles attirent également par leurs prix moins élevés et leur qualité de vie”, note ainsi le Nouvel Obs. Qui poursuit : “Vénissieux se débarrasse de sa mauvaise image de marque liée au quartier jadis sensible des Minguettes.”
Cité par l’hebdomadaire national, Yazid Ikdoumi, directeur du GPV (Grand projet de ville), constate pour sa part que “la démolition d’une vingtaine de barres, la reconstruction de logements alliant l’accession sociale, l’accession libre, la mixité locative, la réhabilitation des immeubles anciens et la création d’équipements publics mais aussi l’arrivée du tramway contribuent au changement de ce secteur recherché par des acquéreurs venant des communes alentours”.
Dans le dernier guide de l’immobilier neuf du Grand Lyon, paru cet été, on dénombre pas moins de douze programmes immobiliers en cours à Vénissieux. Seules les villes de Lyon et Villeurbanne comptent davantage de chantiers.
Derniers commentaires