“Ce n’est pas parce qu’une personne se fait vacciner contre la grippe qu’elle souhaite l’attraper”. Avec cette drôle de formule, les syndicats d’Arkema veulent rassurer ceux qui pourraient les suspecter d’accepter le projet de cession du pôle vinylique au groupe Klesch. S’ils ne peuvent l’éviter, ils demandent des garanties. La négociation s’ouvre ce mercredi 4 avril.
Lors du Comité central d’entreprise (CCE), qui s’est tenu les 28 et 29 mars derniers, les organisations de salariés ont suspendu leur menace de grève, après avoir obtenu de la direction d’Arkema qu’elle ouvre une négociation sur des demandes de garanties à la fois sociales et économiques. Il ne s’agit pas pour les syndicats d’accepter la cession, mais de se prémunir, « de demander ceinture et bretelles pour les salariés », au cas où ils ne parviendraient pas à l’empêcher.
Cette négociation, déterminante pour l’avenir du pôle PVC, qui emploie 1750 salariés sur dix sites dont celui de Saint-Fons, s’ouvre ce mercredi 4 avril. Sur le plan social, les syndicats revendiquent l’application de garanties comparables à celles qui s’appliquent au sein d’Arkema, notamment en cas de licenciements économiques. Ils exigent aussi l’ouverture aux salariés du capital d’Amarante (nom de la future société qui intégrerait les activités PVC)
En parallèle, les représentants du personnel prennent soin de rappeler qu’en l’état actuel, le projet de cession est inacceptable : “Gary klesch n’est pas un industriel et son mode opératoire fait craindre le pire aux salariés des sites concernés”, soulignent-ils.
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