Dans le cadre de la semaine d’information sur la santé mentale, l’Esat blanchisserie installé depuis quatre ans rue André-Sentuc a ouvert ses portes le 21 mars. Dépendant de l’association de la Roche, cet Esat (établissement et service d’aide par le travail) emploie 62 salariés présentant un handicap psychique : troubles du comportement, symptômes maniaco-dépressifs…
Ce type de handicap trouve son origine dans une maladie psychique ou un trouble mental chronique survenant à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Il se distingue du handicap mental qui, lui, est caractérisé par une déficience intellectuelle acquise le plus souvent dès la naissance et dont le caractère est fixe et permanent. M.Santt, chef d’atelier, rappelle que les salariés sont orientés à l’Esat par la MDPH, la maison départementale des personnes handicapées.
Martine, une jeune femme, nous sert de guide dans l’atelier : “Nous prenons chaque jour en charge plus de deux tonnes de linge. Après son déchargement, nous devons le trier, le répartir dans des chariots, le peser… Après, il tourne dans les différentes machines à laver. Une fois propre, chaque pièce va passer dans des séchoirs, dans des repasseuses-plieuses, sur des tables de pliage et bien entendu entre les mains des salariés.”
Les clients de la blanchisserie sont très variés : des hôpitaux comme celui de Saint-Cyr au Mont-d’Or, des hôtels, des établissements médico-sociaux mais également de grandes entreprises comme la SNCF, ERDF, Total… Six moniteurs d’ateliers, une monitrice principale, une éducatrice spécialisée ainsi qu’une secrétaire (certains travaillant à temps partiel) encadrent les personnels.
Ces salariés, dont une grande majorité travaille à temps plein, sont suivis médicalement soit au CMP soit par un psychiatre de ville.
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