Alors que se tenait lundi à Lyon le Comité technique spécial au cours duquel l’inspecteur d’académie devait annoncer ses décisions de fermeture de postes dans le Rhône, les profs manifestaient “contre le naufrage de l’Education nationale” à l’appel des syndicats (SNUipp-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNUDI-FO et SUD Education). Parmi leurs revendications, le manque de moyens. “2 200 écoliers de plus sont attendus dans le département, sans aucun moyen supplémentaire, précisent-ils. La qualité de vie et d’apprentissage des élèves va être touchée de plein fouet. La lutte contre l’échec scolaire et pour la réussite de tous sera de plus en plus difficile à mener. Ces mesures, s’additionnant aux suppressions de postes subies depuis plusieurs années (remplacements, moyens RASED, scolarisation des moins de trois ans asphyxiée, formation professionnelle liquidée…) seront dévastatrices pour l’école. Ce sont au moins 70 postes qu’il faut pour assurer la rentrée dans des conditions décentes.”
La première ébauche de la carte scolaire devrait être entérinée mardi 20 mars par le Conseil départemental de l’Éducation nationale. Sous réserve de ces arbitrages, Vénissieux pourrait connaître cinq créations de classes en élémentaire : Anatole-France B, Centre, Parilly, Louis-Pergaud et Gabriel-Péri. Mais trois classes sont menacées : à la maternelle Ernest-Renan, ainsi qu’en élémentaire à Anatole-France A et à Pasteur.
Vous aimerez également
Actus
19 prix ont été décernés dans 6 catégories lors du concours 2024 des balcons et maisons fleuris de Vénissieux.
Actus
Les résultats de cette consultation citoyenne, ainsi qu'un plan d'actions, feront l’objet d’une restitution publique le 6 février 2025.
Actus
Une initiative qui allie l'esprit de solidarité à celui des fêtes de fin d'année, vendredi et samedi, dans les locaux d'Emmaüs Parilly.
Actus
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.
Culture
"Au boulot !" est projeté à partir de ce mercredi à Gérard-Philipe. Quand une grande bourgeoise découvre les réalités du travail précaire.
Derniers commentaires