Après cinq mandats et quinze années à la tête de l’Union locale CGT, Guy Fernandez a passé la main à François Marques. Le changement est intervenu fin janvier, à l’occasion du 16e congrès. Issu d’ERDF-GRDF, François Marques milite à la CGT depuis 1988.
Il est bien connu des militants du sud-est lyonnais. Et ne devrait avoir aucune difficulté à enfiler le costume. Même si, comme il le souligne, “les conditions du moment sont complexes pour le monde du travail”. Son arrivée s’accompagne d’un profond renouvellement du bureau de l’UL (cinq départs et six arrivées), qui se traduit par une féminisation marquée (cinq femmes désormais contre une seule auparavant).
Mais ce 16e congrès ne s’est pas limité à une recomposition de l’organigramme ; il a surtout été consacré à la définition des priorités de la CGT pour les mois qui viennent. « Deux grandes priorités se sont dégagées de nos discussions, indique François Marques : d’abord la dénonciation du bilan de la politique Sarkozy qui a été désastreuse pour l’emploi, ensuite la bataille contre le Front National. Nous allons rappeler partout où nous le pouvons que le FN n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais favorable au monde du travail. L’extrême droite a toujours été contre la classe populaire, toute son histoire le démontre. »
Derniers commentaires