« Faire découvrir les réalités du festival aux élèves est l’objectif des Nuits de Fourvière », expliquait Fanny Badey, chargée des relations avec le public au sein de cette manifestation. Nous désirons aussi leur montrer qu’un spectacle n’est pas seulement un divertissement mais également un moment de réflexion. » C’est précisément pour cette raison que s’est tenu, le mardi 15 avril au collège Elsa-Triolet, un spectacle de magie de la compagnie Le Phalène/Thierry Collet, intitulé Vrai ou faux, rayez la mention inutile. La représentation, imaginée dans le cadre de l’académie des Nuits de Fourvière et portée par la Machinerie de Vénissieux, a mêlé illusion et réflexion sur la perception du monde.
Il était un peu plus de quinze heures quand les trente élèves de quatrième issus de deux collèges vénissians, Paul-Éluard et Elsa-Triolet, ont fait leur entrée dans la salle de Triolet. Ils étaient accompagnés chacun de l’un de leurs parents. Sur scène, la magicienne Lauren Legras a enchaîné des tours de magie et d’illusions qui ont ébloui le public. « Ma fille est contente depuis le début des activités, nous confiait Kentin Bador, un père présent. Le programme à l’école est plus léger, alors ça lui permet de souffler un peu. »
Ce moment ne fut pas seulement magique. À travers ses tours, Lauren Legras a invité le public à réfléchir. Le spectacle a commencé comme une conférence, avec des illusions d’optique amusantes qui ont captivé l’attention. Rapidement, l’ambiance changea. La magicienne se mit à deviner des mots choisis secrètement, à révéler des souvenirs ou des pensées personnelles du public et a même anticipé les décisions d’un spectateur.
Ce spectacle magique et éducatif s’inscrit dans une volonté plus large : celle de tisser des liens entre l’école, la famille et la culture. Dans ce contexte, quoi de mieux que la magie pour créer un terrain d’émerveillement partagé ? Le pari semble réussi. Les échanges à la sortie témoignaient de l’effet produit. Entre rires et interrogations, les jeunes sont repartis avec des étoiles dans les yeux.
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