Pour la troisième année consécutive, des centaines de jeunes se sont rendus au forum à la recherche d’une expérience professionnelle.
Pour la troisième année consécutive, une horde de jeunes motivés s’est rendue au Manu’Village de l’Afpa en quête d’un petit boulot, d’un stage ou d’une alternance. L’événement qu’organisent les Villes de Vénissieux et Saint-Fons rassemblait une vingtaine d’entreprises issues de divers domaines : industrie, logistique, propreté, service à la personne, garde d’enfants, commerce, vente, finance, ferroviaire, automobile, artisanat, ou encore BTP.
Une offre conséquente était réservée aux 16-18 ans. Ces derniers ont a leur disposition de nombreuses structures en mesure de les aider à mettre le pied à l’étrier. Comme la Coopérative jeunesse de services (CJS), les Chantiers jeunes, Atout jeunes, ou encore l’Établissement public pour l’insertion dans l’emploi (Epide). Des étudiants sont venus pour dégoter un emploi à l’année, ou encore une alternance. Mais la plupart étaient là pour trouver une occupation en juillet-août.
« On ne peut pas dire qu’ils ne cherchent pas à travailler »
« Beaucoup sont orientés par les Missions locales pour trouver un premier emploi, explique Béatrice Bosetti, coordinatrice du Service jeunesse de la Ville de Vénissieux. Les entreprises sont des partenaires. Les recruteurs jouent le jeu et se montrent bienveillants avec les candidats. On a d’excellents retours des deux années précédentes. Les jeunes de nos territoires font preuve de dynamisme. Et au vu de l’affluence, on ne peut pas dire qu’ils ne cherchent pas à travailler. »
Chrytel (20 ans), étudiante à Sciences Po, est dans l’obligation de remplir son agenda pendant la belle saison : « Comme je préfère garder mon logement cet été, près de la mairie, ça me coûte cher. Je dois pouvoir payer le loyer. Je n’ai encore jamais travaillé, même si j’ai été aidant familial. » Ramzy (21 ans), en BTS Innovation textile, espère lui aussi gagner quelques sous entre les deux années de son cursus : « Je dois financer mon permis de conduire. Je n’ai jamais travaillé et je suis ouvert à tout. »
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