Comme Vaulx-en-Velin l’an dernier, ce sera Vénissieux qui, cette année, accueillera le prologue des Nuits de Fourvière. La Magic Night, le 3 mai à 20 heures et le 4 mai à 16 heures, permettra de découvrir trois performances à la Maison du peuple, en partenariat avec La Machinerie et le centre d’art Madeleine-Lambert. Avec, ont promis Emmanuelle Durand et Vincent Anglade, « des ateliers en amont dans la ville ».Les deux directeurs du festival ajoutent : « Pour sa sixième édition, l’Académie des Nuits, grâce à un partenariat avec le rectorat, va faire vivre en immersion trente collégiens de Vénissieux — NDLR : deux fois 15 jeunes d’Elsa-Triolet et Paul-Éluard —. Ils seront en pension au lycée Saint-Just, feront des rencontres, des ateliers, des podcasts et suivront les spectacles. »
Du 2 juin au 26 juillet, les Nuits de Fourvière vont ravir les plus difficiles. Que l’on soit amateur de théâtre, de danse, de musique (rock, chanson française, jazz, hip-hop, world music, électro), de cirque, de magie, chacun y trouvera son compte. Et la liste des artistes invités en fera saliver plus d’un.
Commençons par le théâtre. Vincent Dedienne présentera Il ne m’est jamais rien arrivé et les Chiens de Navarre I will survive. Portraits Hôtel est un spectacle tout aussi intrigant qui va se dérouler dans de véritables chambres d’hôtel.
Du côté de la danse, on aura le choix entre Benjamin Millepied et son hommage à la musique de Jeff Buckley, Hervé et sa compagnie MazelFreten ou encore le flamenco d’Israel Galván avec une reprise du Carmen de Bizet. L’ouverture du festival, le 2 juin, a été confiée à Hofesh Shechter, « le chorégraphe star, précisent Emmanuelle Durand et Vincent Anglade, les deux directeurs du festival, qui recréera son spectacle culte Political Mother. Avec cinquante artistes sur scène, cette soirée coup de poing est en prise avec les angoisses de notre époque et sait, malgré tout, trouver la lumière. Pour son film En corps, Cédric Klapisch s’est inspiré de ce spectacle. »
Qu’on apprécie le jazz (Cécile McLorin Salvant, Chilly Gonzales), le rock (Franz Ferdinand, Beth Gibbons, The Libertines, Jean-Louis Aubert, The Kills), la chanson française (Clara Lucciani, Laurent Voulzy, M avec son projet Lamomali, Pomme, Ben Mazué, La Femme, Feu Chatterton, Jeanne Added — qui reprendra les titres de la chanteuse américaine Joni Mitchell), la world music (Seu Jorge, Anoushka Shankar, Trio Joubran), le R’n’B (Jorja Smith), le hip hop (Cypress Hill, Oxmo Puccino), l’électro (Gesaffelstein) ou qu’on ait envie de se replonger dans les fastes du passé (Kool and the Gang, Kraftwerk), on trouvera forcément son bonheur.
Une grande place sera encore offerte au cirque (Baro d’Evel, Cirque Queer, Ka-In) et au cabaret. On découvrira ainsi Madame chante Bashung et la Nuit flamboyante.


Lucie Antunes servira de fil rouge artistique cette année (ici, lors de la conférence de presse, entourée des deux directeurs du festival, Vincent Anglade et Emmanuelle Durand – Photo J.-C.L.)
Cette année, la manifestation a fait le choix d’avoir Lucie Antunes comme artiste en résidence. « J’ai fait beaucoup de musique classique au Conservatoire national de Lyon, se présentait celle-ci lors de la conférence de presse des Nuits, et j’ai pris une année sabbatique pour jouer de la batterie. J’y suis encore. Je vais présenter plusieurs projets pour le festival qui mettront les percussions au centre : Ô Guerillères, Symphonie pour 100 batteries, Prima, Nuit sauvage et un Open Mic lors de la nuit We Can Be Heroes ! »
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