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Saint-Jean-de-Dieu réagit à la dégradation de sa fresque panoramique

Suite à la vandalisation de la fresque du Demi-Millénaire, située sur sa façade, le centre hospitalier exprime sa « profonde indignation ».


C’est dans un bref communiqué que le nouveau directeur général du Centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu, Xavier Rebêche, a partagé sa « profonde indignation », suite aux dégradations réalisées sur le mur d’enceinte où se situe la fresque du Demi-Millénaire.

« Cette dégradation, quelle que soit son origine, constitue une atteinte inacceptable à notre établissement et aux valeurs que nous défendons, réagit Xavier Rebêche, nommé à la tête du centre hospitalier début janvier. Nous condamnons toute forme de dégradation de nos infrastructures, qui sont avant tout des lieux de soins, de solidarité et de respect. Notre mission est de prendre soin des patients qui nous sont confiés, sans distinction de quelque nature que ce soit. »

Ce communiqué fait suite à la polémique lancée par le militant d’extrême droite Damien Lefèvre, connu sous le pseudonyme Damien Rieu. L’ancien porte-parole du groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire a dénoncé cet acte de vandalisme en accusant « les islamistes » d’avoir recouvert les personnages de la fresque. Cette grave accusation est pourtant sans fondement, puisque les auteurs de cette dégradation n’ont pas été identifiés. Ces dernières années, cette fresque a subi de multiples détériorations, tandis que de nombreuses autres, au cœur de la ville, demeurent intactes depuis longtemps.

Idir Boumertit, député (LFI) de la 14 circonscription du Rhône, dont fait partie Vénissieux, a tenu à dénoncer l’instrumentalisation de Damien Rieu : « Ses propos sont un détournement scandaleux d’un acte de vandalisme gratuit au profit de son idéologie anti-France. J’aime ma ville et je dénonce avec la plus grande force ces actes délictueux. Je dénonce aussi tous les ennemis de la République qui instrumentalisent le moindre événement pour se faire une notoriété facile sur le dos des musulmans et de Vénissieux. J’affirme que, contrairement à ce que dit l’incendiaire, cet acte débile ne peut en aucun cas trouver de justification dans la religion musulmane. Ces fresques sont là depuis des années et racontent l’histoire du lieu, elles font partie du patrimoine culturel local. »

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