

Cette 16e édition a rassemblé 64 exposants, répartis dans des pôles très différents, tels que l’industrie, la fonction publique, le BTP, l’environnement ou les commerces.
La Journée vénissiane des métiers et de l’emploi, qu’organisent la Ville et ses partenaires, correspond à l’arrivée du printemps. Mais sortie de l’hiver ne rime pas avec sortie de la galère. 5 490 chômeurs étaient inscrits à France Travail en janvier 2025. Un niveau qui n’avait plus été atteint depuis août 2022.
« Le marché de l’emploi s’est un peu tendu avec la crise, observe Djilannie Benmabrouk, adjoint municipal à l’emploi, à la formation et à l’insertion. La visibilité économique est réduite et cela freine les perspectives. Et lorsque les entreprises recrutent, elles le font dans l’urgence. » Lors de son allocution, le maire, Michèle Picard, a évoqué « des conditions difficiles avec un chômage endémique, un taux de chômage des jeunes très élevé dans les quartiers populaires et des décrochages scolaires encore bien trop nombreux. »
Une vingtaine de nouveaux exposants
48 entreprises étaient présentes pour rencontrer les candidats, plutôt jeunes dans l’ensemble. La demande s’est largement renouvelée pour cette 16e édition. Vingt d’entre elles signaient leur première participation. Dans le coin partenaires, deux nouveaux organismes de formation faisaient leur apparition (Campus Promotrans et Drop Academy), ainsi que la Chambre des métiers et de l’industrie (CMA) et l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique).
Lors de la matinée réservée au grand public, une majorité de visiteurs était vénissiane. Prisca (31 ans) participait pour la toute première fois à un forum. « D’habitude, je postule spontanément, explique-t-elle. Je cherche un emploi en tant qu’assistante administrative, hôtesse d’accueil ou secrétaire comptable. Je suis formée pour ça. Précédemment, j’étais réceptionniste dans l’hôtellerie car il me manquait des compétences dans le relationnel. Maintenant, je suis prête ! » Bastian (20 ans), a été orienté par le Certa. C’est dans ce centre de formation basé aux Minguettes qu’il suit une formation en énergie et électricité : « Au terme de ces quatre mois, on doit faire un stage pour obtenir la qualification. Dans le bâtiment, ça recherche pas mal. Plus tard, pourquoi ne pas travailler dans une grosse boîte ou créer mon entreprise ? »
Derniers commentaires