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Linda Seddik-Khodja, championne de France de boxe française

À seulement 22 ans, Linda Seddik-Khodja s’est hissée au sommet de la boxe française en décrochant le titre de championne de France en élite B.

Linda Seddik-Khodja et son entraîneur Rafik Chergui

Depuis ses débuts en 2015, elle n’a cessé de progresser, et ce sacre est sans doute le plus marquant de son jeune parcours.

Samedi 1er février à Maubeuge, l’étudiante en Master de droit à Lyon 3 a brillé en finale des moins de 48 kg, s’imposant face à la Bordelaise Louna Delrieu-Majeri à l’unanimité des cinq juges. Une victoire nette, fruit d’une préparation intense. « Ce n’était pas gagné d’avance, confie son entraîneur, Rafik Chergui. Contrairement aux assauts, où seul le toucher compte, ce championnat met l’accent sur la puissance et l’efficacité des coups. »
Consciente du défi, Linda a suivi un entraînement rigoureux pendant près d’un mois, orchestré par son coach avec même quelques petits conseils de Valéry Boucher, ancien champion du monde. « Un ou parfois deux entraînements par jour, en fonction de mes cours, raconte-t-elle. Et le week-end, c’était endurance, cardio, running… J’ai fait des sacrifices, mais ça en valait la peine. Il fallait tenir cinq reprises contre Louna, et Rafik a eu raison de me pousser à bout au gymnase. »

Sportive accomplie, Linda a touché à plusieurs disciplines avant de se consacrer pleinement à la boxe française : gymnastique au CMO-V, handball au VHB, escalade au collège Honoré-de-Balzac… Une polyvalence qui lui a sans doute forgé une détermination sans faille et une sacrée condition physique.

Et pourquoi pas un championnat du monde ?

Déjà victorieuse de l’Open de France au Puy-en-Velay en 2023, puis championne de France universitaire l’an dernier, la Vénissiane, résidant au Moulin-à-Vent, vient donc d’ajouter une ligne prestigieuse à son palmarès. Mais elle ne compte pas s’arrêter là. Elle vise désormais l’élite A, avec une demi-finale programmée le 15 mars. En cas de succès, une nouvelle finale l’attendrait à peine deux mois après son sacre. Et si elle l’emporte, l’horizon d’un championnat du monde se dessinerait.

« Entre-temps, je vais tenter de conserver mon titre universitaire, annonce-t-elle. D’abord en qualification, puis lors de la finale prévue les 11 et 12 mars. »
Un défi de taille, mais Linda Seddik-Khodja a prouvé qu’elle ne manquait vraiment pas d’assurance.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Dominique

    4 février 2025 à 8 h 42 min

    Mille bravos à Linda et son entraineur Rafik. Une belle réussite sportive en continuant des études supérieures, un bel exemple pour les jeunes femmes. Bon courage pour le titre universitaire de mars. On croise les doigts pour le championnat du monde.

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