Après sa validation il y a un an, le projet de la Maison des mémoires avance. Pour une ouverture prévue à l’automne 2027.
Cela fait aujourd’hui un an, depuis sa validation au conseil municipal du 18 décembre 2023, que l’on parle du futur équipement municipal patrimonial qui s’installera dans le bâtiment de l’ancienne mairie, sur la place Léon-Sublet.
L’équipe chargée de le mettre en place a été choisie au terme d’une procédure de concours de maîtrise d’œuvre. Ocam Architecture sera l’architecte mandataire, Les Charrons assureront la scénographie et Francis Banguet prendra en charge le graphisme et la signalétique.
Le projet muséographique a été confié à l’agence Memoriae, à Adeline Grolleau (une iconographe indépendante), à l’agence La Boîte à histoires (dirigée par Céline Fournier, pour la médiation et la programmation) et à Motion Agency pour la conception des dispositifs audiovisuels et multimédias.
Ce futur équipement sera dédié à l’histoire de la commune et de ses habitants. La Maison des mémoires sera un lieu d’échanges et de transmission, avec de nombreuses expositions ouvertes à toutes et tous. On y retrouvera des traces des grandes périodes historiques de la commune : l’époque gallo-romaine — plusieurs fouilles archéologiques ont été menées sur le territoire —, la présence de grands rosiéristes, la Seconde Guerre mondiale, l’histoire ouvrière et ses combats ainsi que les différentes migrations. Le budget global du projet est de 7 millions d’euros (valeur de fin de chantier).
En février de cette année, a été lancée une collecte. Ont déjà été recueillis une soixantaine de dons. Ils comprennent des objets, des photos et des témoignages. « Certains, indique la mairie, se sont révélés particulièrement précieux : un fonds photographique personnel avec près de 300 tirages argentiques, offrant un aperçu inédit de l’évolution de Vénissieux au XXe siècle, ou encore une photographie d’entreprise de 1923 et d’autres objets donnés par un ancien employé de Veninov. »
Tout ce matériel est en cours d’inventaire et de numérisation, dont se charge Sophie Barrère, consultante en stratégie culturelle et fondatrice du bureau d’études Haut-relief. De leur côté, apprend-on encore, « les équipes muséographiques sont mobilisées pour la valorisation de tous les témoignages recueillis ».
Ajoutons, pour préciser le calendrier prévisionnel, que les études et autorisations se dérouleront jusqu’en juin 2025. De juillet 2025 à octobre 2027, auront lieu la consultation des entreprises, puis les travaux et aménagements pour une mise en service en novembre 2027.
Dominique Barzasi
9 décembre 2024 à 8 h 07 min
Une belle initiative qui permettra de garder « l’histoire des habitants » Garder précieusement le passé pour construire ensemble l’avenir de notre ville est primordial.