Karim et Raouf Medimagh, cofondateurs de Recyc’Elit
Installée à Usin Lyon Parilly depuis décembre 2023, Recyc’Elit est promise à un bel avenir. Cette entreprise créée en 2019 a de grandes chances de devenir l’un des quatre lauréats des Trophées européens de la mode circulaire 2024. La troisième édition de ce concours, organisé par la Métropole européenne de Lille en partenariat avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai, récompensera les projets les plus innovants dans le secteur de la mode et de l’industrie textile. 214 porteurs de projets ont répondu à l’appel à candidatures, 15 ont été retenus à l’issue d’une sélection drastique.
Un vêtement sur deux
La jeune pousse vénissiane est l’une des trois structures candidates dans la catégorie Espoir. Ce trophée mettra en valeur le meilleur projet en développement. « Recyc’Elit est une startup à vocation industrielle qui s’intéresse au recyclage des vêtements complexes à base de polyester, l’élasthanne, le coton ou le nylon, présente Raouf Medimagh, son directeur général. Ces textiles représentent un vêtement sur deux dans nos armoires. Notre ambition est de créer la première usine de recyclage de déchets complexes à base de polyester. »
Comme ces textiles complexes ne sont pas recyclés, Recyc’Elit espère rapidement contribuer à infléchir cette tendance. « Actuellement, ces déchets sont incinérés, faute de solutions adaptées, complète Marine Perraud, responsable projets collaboratifs et partenariats. Nous avons donc développé un procédé breveté pour répondre à cette problématique. Dès 2025, nous aurons un démonstrateur d’une capacité de traitement annuelle de 20 à 50 tonnes. »
Le public est invité à voter pour son chalengeur favori avant le 3 décembre. Un jury d’experts de la mode circulaire en France, en Belgique et aux Pays-Bas évaluera et départagera les projets. La remise des prix est programmée le jeudi 5 décembre à la CCI de Lille.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.