Cette première soudure, effectuée devant les élus à l’angle des avenues Debourg et Tony-Garnier (Lyon 7e), est la première d’une longue série. Le tracé de 8 km en nécessitera 2 300 tout au long de quelque 39 000 m de rails.
Dans moins de deux ans, cette nouvelle ligne desservira 14 stations à Vénissieux, Saint-Fons et Lyon. Le trajet entre Gare de Vénissieux et Halle Tony-Garnier s’effectuera en 25 minutes. Plus de 22 000 voyageurs quotidiens pourraient emprunter la ligne en 2030, tout juste quatre ans après sa mise en service.
« Le T10 facilitera les liaisons entre les communes autour de Lyon et développera un maillage plus fin du centre-ville de Vénissieux, affirme Michèle Picard, maire de Vénissieux. Le réseau de surface sera réorganisé avec une complémentarité entre le parc relais de l’hôpital des Portes du Sud et celui de la gare de Vénissieux. Les usagers pourront déposer leur véhicule aux Portes du Sud pour rejoindre la gare via une ligne de bus dédiée. »
« Nous soudons les liens du territoire »
« C’est bien plus qu’un projet de transport, complète Vanina Nicoli, préfète déléguée pour l’égalité des chances, lors de la cérémonie. En soudant ce rail aujourd’hui, nous soudons aussi les liens d’un territoire qui se transforme, plus connecté, plus résilient et qui prépare son avenir. »
La ligne T10 offrira un accès direct à quatre lignes structurantes de la Métropole : les métros B et D, ainsi que les tramways T1, T4 et T6. Le budget s’élève à 295 millions d’euros. Sytral Mobilités, l’autorité régulatrice des transports en commun lyonnais, n’est pas le seul financeur. L’État apporte son soutien à hauteur de 15,8 millions d’euros tandis que l’Agence de l’Eau contribue pour 3,3 millions d’euros.
« Fin 2020, on a fait le choix de ce tramway, rappelle Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon (EELV) et de Sytral Mobilités. Il fallait lancer plusieurs projet équilibrés et renoncer au métro E. On a besoin de lignes fortes dans nos quartiers. »
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