La déclinaison locale du Contrat de ville a été élaborée en concertation avec de nombreuses associations et institutions du territoire.
Ce document de la politique de la ville définit les engagements d’une vingtaine de partenaires au bénéfice des quelque 29 000 habitants des quartiers prioritaires de Vénissieux pour les six prochaines années. « Notre cap est clair, annonce Salwa Philibert, sous-préfète chargée de la politique de la ville. Garantir l’égalité républicaine dans les quartiers et toujours améliorer les conditions de vie des habitants. »
État, Métropole, Ville, mais aussi Agence régionale de santé, Caisse d’allocations familiales, France Travail, ou encore divers bailleurs sociaux… Tous ces signataires s’engagent à agir en complément du droit commun et de la présence des services publics.
« Il nous faut dès aujourd’hui rendre opérationnelles trois priorités, développe le maire Michèle Picard. Vivre dans des territoires où l’écologie s’allie à la justice sociale ; des territoires où l’émancipation des jeunes et de tous les habitants est possible; enfin, des territoires où le bien-être est privilégié. » Parmi les nombreuses mesures à appliquer, citons le développement de la nature en ville, l’amélioration du cadre de vie, la lutte contre le non-recours aux droits, la promotion du numérique, la prise en compte du handicap et le maintien de la tranquillité publique.
« Dans les faits, des actions ont déjà été menées dès cet été, sur la parentalité, l’environnement, le sport et la culture populaire, à Pyramide, Édouard-Herriot ou dans d’autres quartiers, illustre le maire. Ces ‘Quartiers d’été’ se sont déployés dans tous les QPV pour faire des lieux publics un carrefour du vivre-ensemble. »
