Bien plus qu’un toilettage, le VFC va devoir entreprendre un travail de reconstruction. Ce qu’admettent volontiers Jean-Pierre Chaix et Noureddine Kari, président et manager du club.
Après une victoire à Andrézieux-Bouthéon, le VFC se déplace à Bourg Sud ce dimanche pour tenter de confirmer son bon début de saison.
Au VFC, l’équipe première, souvent perçue comme la vitrine d’un club, est au cœur des préoccupations. Si elle constitue un objectif pour les jeunes talents du Vénissieux FC, elle évolue actuellement en Régional 2. Une division bien éloignée du niveau national… qu’a déjà connu le club.
« Ce niveau, nous l’avons déjà connu dans les années 2010, rappelle Noureddine Kari, manager. À l’époque, sous le nom de l’AS Minguettes, nous avons gravi les échelons jusqu’au CFA, avec quelques beaux parcours en coupe. Mais chaque club traverse des cycles, avec des temps forts et d’autres plus difficiles. Nous, nous devons composer avec moins de moyens que d’autres, mieux armés et plus ambitieux. »
Et l’équipe première n’est pas le seul chantier du VFC. L’équipe réserve, autrefois au niveau régional, a été reléguée en District pour des raisons administratives. « Un carton rouge lors de la dernière journée nous a coûté des points de pénalité, explique le président Jean-Pierre Chaix. Quand on perd son contrôle, on en paie le prix. Les joueurs doivent comprendre qu’avec les droits viennent des devoirs. »
Du côté des équipes de jeunes, les catégories U16 et U18 ne sont plus représentées, et seules les équipes U14 et U15 continuent de concourir en Régional. Un maigre réconfort. Face à cette réalité, la direction du club n’a d’autre choix que de tout reconstruire. « Nous en sommes conscients, admet Jean-Pierre Chaix. Nous concentrons nos efforts sur les plus jeunes, notamment au travers de l’école de football et des sections sportives scolaires. Nous travaillons également sur le recrutement d’éducateurs. Il ne s’agit pas seulement de trouver quelqu’un pour encadrer, mais bien de recruter des éducateurs capables de développer les jeunes, tant sur le plan sportif que personnel. »
Pour Noureddine Kari, l’heure est donc à la reconstruction. « Soit on se lamente sur notre sort, soit on va au charbon. Nous devons nous remettre au travail. L’essentiel est de redonner du plaisir aux joueurs, que ce soit lors des entraînements ou des matchs. »
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