Farid Ben Moussa « reconnu coupable de dénonciation calomnieuse »
Ce jeudi, le maire de Vénissieux, Michèle Picard, a annoncé via un communiqué de presse que Farid Ben Moussa, conseiller municipal d’opposition, a été « reconnu coupable de dénonciation calomnieuse ».
Michèle Picard, maire de Vénissieux, annonce ce jeudi, via un communiqué de presse, que Farid Ben Moussa, conseiller municipal d’opposition, a été « reconnu coupable de dénonciation calomnieuse ».
« Depuis plusieurs années, monsieur Farid Ben Moussa, conseiller municipal, multiplie les saisines auprès du procureur de la République (plus de 50 !), pour dénoncer mes prétendues infractions pénales, rappelle pour commencer Michèle Picard. Évidemment, il en informe la presse régionale qui s’en fait largement écho. Des prétextes à déclarations tonitruantes, la presse et l’opinion publique étant sommées de me condamner avant même que les tribunaux ou le parquet ne se soient prononcés. »
En octobre 2022, notamment, Farid Ben Moussa indiquait avoir porté plainte contre Michèle Picard pour prise illégale d’intérêt, en raison du vote de subventions municipales à différentes associations. « Le procureur de la République a examiné ces dénonciations, explique le maire. Il a diligenté des enquêtes, entendu les parties mises en cause, les élus, des dirigeants associatifs et des fonctionnaires municipaux. Et les accusations de Monsieur Ben Moussa se sont effondrées, ses dénonciations ont été rejetées. »
« Parallèlement, scandalisés par ces méthodes, nous avons décidé, avec les élus et plusieurs dirigeants associatifs, de porter plainte pour dénonciation calomnieuse, reprend Michèle Picard. Nous avons eu gain de cause et, en juin 2024, Farid Ben Moussa a été reconnu coupable de dénonciation calomnieuse et condamné. »
Et le maire de Vénissieux de conclure : « Je me félicite de ce que mon intégrité soit reconnue, comme l’indépendance et le professionnalisme de l’administration communale. Justice est aussi rendue aux associations calomniées, à leurs bénévoles, qui œuvrent, à nos côtés, au quotidien pour l’intérêt général dans le cadre de leurs activités. »
Réagissant dans les colonnes de nos confrères du Progrès, Farid Ben Moussa s’inscrit en faux. « Je n’ai jamais été convoqué au tribunal, il n’y a pas eu de jugement« , se défend-il. Le quotidien régional précise que M. Ben Moussa a été condamné « administrativementà un rappel à la loi et au paiement des frais de justice dus à l’État », et que, selon le parquet, « la procédure a permis d’établir que l’auteur des faits a commis une infraction ».