Ce 2 septembre, devant le monument aux morts du parc Louis-Dupic, la commémoration des combats du 24 août 1944 et de la Libération de Vénissieux rassemblait l’équipe municipale et les représentants d’associations d’anciens combattants.
Président de l’ANACR (Association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance), Roger Gay rappelait combien Vénissieux avait vu « nombre de ses enfants s’engager pour défendre les valeurs républicaines » et devenir « les acteurs de la Libération de leur ville ». Il concluait : « 80 ans après, il est important de rappeler le message des libérateurs à une époque où la paix et le droit de vivre libre sont loin d’être acquis pour tous. Plus qu’un devoir, nous avons une obligation de mémoire et, après la disparition des témoins de la Résistance, soyons les témoins des témoins ! »
Michèle Picard rappelait le souvenir d’Étienne Broallier, « seul responsable syndical sur place le 23 août 1944 » qui réussit « le détournement d’une rame de 35 wagons à la gare de Vénissieux ».
« Dans le cadre du travail mené pour la prochaine Maison des mémoires, poursuivait-elle, nous avons découvert dans le fonds muséal de la Résistance et la Déportation légué à notre municipalité une formidable source d’information, les écrits d’Étienne Broallier, jamais diffusés jusqu’alors (…) Ces trente pages sauvées de l’oubli sont passionnantes. » Elles feront l’objet d’un podcast diffusé le 22 septembre à 17 heures sur l’espace Culture du site de la Ville, à l’occasion des Journées du Patrimoine.
Enfin, on put admirer en mairie le travail du Conseil municipal d’enfants et des enfants de la maison Anne-Sylvestre, qui furent aidés par Roger Gay. Lequel saluait « la rigueur historique de leurs recherches et l’intérêt que cette génération portait sur cette période ».
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