Ne confondons pas le disc-golf avec le lancer de disque, qui consiste à faire voler la « soucoupe » le plus loin possible. Une discipline dans laquelle excelle Mélina Robert-Michon, porte-drapeau de la délégation tricolore aux JO de Paris, et qui s’entraîne habituellement à quelques dizaines de mètres de là, au stade du Rhône. Comme le suggère son nom, le disc-golf ne requiert pas autant de qualités athlétiques. Ce sport, populaire aux États-Unis, en Australie, en Suisse et dans des pays nordiques comme la Finlande, est plutôt axé sur la précision.
Comme au golf, le but est d’atteindre le trou – ici, la corbeille – avec le moins de coups possibles. Les Frisbees en plastique remplacent les clubs en acier ou graphite. « Il existe presque autant de types de disques que de clubs de golf », expose David Piel, du Comité régional du sport en milieu rural.
Du drive au putt, sans négliger l’approche
À l’ombre des arbres du parc de Parilly, en cette matinée du début du mois d’août, ce passionné enseigne aux 8-18 ans les techniques de base. Et dévoile le choix des armes : « On a ici des putters, mais aussi des disques d’approche, et des drivers, plus profilés, pour lancer loin. Certains pratiquants se déplacent avec des sacs remplis d’une quinzaine de disques. On choisit celui qui convient le mieux en fonction de la distance et de la trajectoire. »
Le défi emballe Timeo (9 ans), Leo (10 ans) et Enzo (11 ans), qui ne manquent pas une occasion de se tirer la bourre et se contester la victoire. Depuis une table de camping voisine, la maman observe attentivement les premiers lancers des garçons. « Mes fils ne jouent ni au Frisbee ni au golf, confie-t-elle. Ils sont plutôt rugby. Ils sont d’ailleurs inscrits au club de Vénissieux. Mais cette semaine, ils voulaient découvrir d’autres sports. Le disc-golf est vraiment ludique ! »
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