185 ateliers sont à découvrir tout l’été dans la métropole
« Permettre aux habitants de tout âge d’avoir accès à des activités gratuites, dans leur quartier », c’est l’objectif du dispositif « Métropole quartiers d’été », présenté le 10 juillet, à Vénissieux, par Renaud Payre, vice-président de la Métropole en charge de la politique de la ville, Michèle Picard, maire de Vénissieux et vice-présidente de la Métropole en charge de l’égalité femmes-hommes, ainsi que Véronique Moreira, vice-présidente à l’éducation.
Au total, 850 000 euros sont alloués cette année au dispositif, 100 000 de plus qu’en 2023. Ce budget vient en aide aux associations et structures culturelles et sportives afin qu’elles proposent près de 185 ateliers tout au long de l’été, dans les quartiers populaires : « Les habitants partent moins en vacances qu’ailleurs, rappelle Renaud Payre. Ce phénomène est accentué par l’inflation actuelle. Il est donc très important de proposer du divertissement, de la découverte et des rencontres. »
Pendant leur visite aux Minguettes, les élus ont découvert le projet Plateau fertile. Porté par l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine), il a pour objectif de « développer l’agriculture urbaine dans les quartiers ». Dans cet espace de près de 500 m², les associations Passe-jardins et Graines de Bio-Divers-Cité s’occupent du terrain et proposent des projets aux habitants autour de l’alimentation, de l’écologie, et de la nature en ville.
« Créer du lien et discuter autour du potager »
Pendant l’été, ces associations organisent des ateliers de construction collective pour créer des tables et des bancs qui viendront ensuite décorer le jardin citoyen. « C’est un lieu de vie, de détente et d’expérimentation citoyenne, détaille Mathieu Moutet, membre de Graines de Bio-Divers-Cité. On accueille tous les habitants du quartier et ils peuvent participer à tout ce qui se passe ici. » « C’est un espace libre où les personnes peuvent aussi juste venir passer du temps, créer du lien et discuter autour du potager », ajoute Andréa Maldonado. Selon les associations, en seulement quelques mois, près de 400 personnes sont déjà passées sur le site.
Une fois la visite du jardin terminée, les élus sont partis à la recherche de l’œuvre perdue. Ce jeu de piste, proposé par l’association Oùesk, a été construit avec des structures du quartier comme le centre social Eugénie-Cotton et l’EPJ Léo-Lagrange. « On imagine le scénario, la thématique et les lieux avec les structures », explique Mark Cusack, directeur de production à Oùesk. Cette année, l’association a souhaité mettre en avant l’artiste féministe Frida Kahlo, qui a donné son nom à l’esplanade située aux Minguettes. « Quatre comédiens sont répartis dans le quartier et ils viennent en aide aux petits enquêteurs qui participent au jeu », continue le responsable. De leur côté, les habitants sont conquis : « On a appris plein de choses, témoigne une néo-enquêtrice. Cette activité nous a permis d’en savoir plus sur cette artiste mais aussi sur notre ville. On peut regarder notre quartier différemment. »
