Dans un contexte national inédit, qui a vu l’extrême droite engranger plus de 10 millions de voix en France, avec la probabilité d’obtenir une majorité parlementaire dimanche prochain, les communistes de Vénissieux livrent une analyse contrastée du paysage politique au lendemain du premier tour des législatives.
Dans un communiqué de presse publié ce jour, ils se félicitent des résultats vénissians (plus de 60 % pour la gauche unie) qui « constituent un signe d’espoir », mais estiment qu’il reste « encore beaucoup d’efforts à faire pour unir largement le peuple, dépasser les divisions entre rural et urbain, banlieues et périurbain, ouvriers et couches moyennes, précaires et statutaires. »
Car au niveau national, « la gauche est à un niveau historiquement bas à 30 % et ne mobilise que 19 % des inscrits ». Localement, dans la 14e circonscription, si les scores réalisés à Vénissieux et Saint-Fons sont beaucoup plus probants, les communistes vénissians pointent « les résultats serrés de Feyzin et Saint-Priest et l’avance de l’extrême droite à Corbas ». Et déplorent qu’à Vénissieux cette même extrême droite « retrouve son niveau élevé des années 1995, une alerte qui avait conduit la Ville à une enquête retentissante sur le vote FN « .
Ces constats conduisent la section locale du PCF à appeler à un sursaut de mobilisation des forces de gauche : « Il y a encore plus de 1000 électeurs du premier tour de la présidentielle 2022 à mobiliser à Vénissieux, et encore plus à Saint-Priest, qui sera un terrain essentiel de la bataille du second tour. »
Et de conclure : « Dimanche, nous pourrons faire un député RN de moins en élisant Idir Boumertit pour le Front Populaire, mais dès le lendemain, il nous faut relancer la bataille pour l’unité du peuple face à tout ce qui le divise ».
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