Dans la lutte contre l’économie souterraine, on recense 23 interpellations pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, avec la saisie de 3,4 kg de cannabis, 110 g de cocaïne et 5 g d’héroïne, ainsi que 1030 euros en espèces. Avec 208 passages, les visites de parties communes de sites répertoriés comme points de deal et de regroupement se sont intensifiées. Elles ont donné lieu à 68 évictions et 30 découvertes de produits stupéfiants (2,2 kg de cannabis et 75 g de cocaïne).
En matière de sécurité routière et Code de la route, 3506 PV ont été dressés, dont 1414 via la vidéo verbalisation. On compte également 210 mises en fourrière, dont 37 véhicules incendiés. Par ailleurs, 34 contrôles de vitesses ont été réalisés sur les axes les plus accidentogènes. Ils ont donné à 36 PV pour vitesse excessive. Il faut encore signaler 5 interpellations pour des délits routiers et 12 interventions suite à des signalements de rodéos de deux-roues.
Concernant les troubles à la tranquillité publique, on dénombre 54 interventions (9 pour nuisances sonores, 20 pour nuisances sur l’espace public, 25 concernant des perturbateurs en centre-ville). Ces interventions ont conduit à 56 évictions et 18 PV pour tapages. Contre la consommation d’alcool sur la voie publique, les patrouilles ont également donné lieu à une vingtaine d’évictions. Dans le cadre de la lutte contre la consommation de protoxyde d’azote, les policiers municipaux, lors d’une patrouille de surveillance générale, ont interpellé trois individus pour travail dissimulé : ils déchargeaient une cargaison de ce gaz, 540 bonbonnes ont été saisies. Quant à la lutte contre la vente à la sauvette sur les marchés, elle s’est traduite par la saisie de 883 paquets de cigarettes, 120 euros en liquide et 44 parfums. Signalons encore 9 interventions pour non-respect de la législation sur les chiens dangereux et catégorisés.
Enfin, en dehors de ces trois grandes catégories d’infractions, les équipes de la police municipale de Vénissieux ont procédé à 17 interpellations pour les motifs divers (jets de projectiles, outrage, violence ou menaces de mort sur personnes dépositaires de l’autorité publique…). Les équipages sont également intervenus à 21 reprises pour des rixes sur la voie publique et à 4 reprises pour des individus présentant des troubles psychiques.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.