Jusqu’au 1er juin, le centre d’art Madeleine-Lambert propose Nocturnes, une exposition de l’artiste berlinoise Heike Gallmeier, à laquelle a participé le joaillier créateur suisse Andi Gut. Le soir du vernissage, le 19 avril, Heike expliquait qu’elle avait pris pour références de grandes œuvres de l’histoire de l’art, citant ainsi son autoportrait imitant la Vénus de Botticelli. « La peinture est mon point de départ. J’y trouve des sujets mais je veux aussi sortir du cadre rectangulaire du tableau pour que l’œuvre devienne une sculpture dans l’espace. » Avec un but avoué : « Changer la perspective et faire naître de nouvelles impressions. »
L’artiste poursuit : « Je réalise ce travail en peu de temps parce que tout est planifié avant sur maquette. L’imagination s’accroît dans des dimensions, des échelles différentes. »
Outre des tableaux, une grande installation et une vitrine contenant des objets réalisés par Heike et Andi Gut, Nocturnes propose également un tronc d’arbre, qu’il faut regarder de près. Heike Gallmeier donne quelques indications : « Une caméra est installée sur l’arbre qui est chargée d’enregistrer les mouvements des animaux qui passent devant. Là, elle n’enregistre rien mais indique un point de vue sur l’œuvre. Sur l’arbre, se trouve aussi un champignon, un parasite qui crée de nouvelles choses. C’est la mort et une nouvelle vie ! »
Après un temps, elle reprend : « C’est plutôt la vie qui est représentée dans l’entrée de l’exposition, et plutôt la mort dans la grande salle. Il était important d’avoir une fenêtre dans le mur de séparation pour laisser un espace entre les deux pôles, une transmission. »
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