Absent de l’audience, le prévenu a été condamné à six mois d’emprisonnement avec aménagement, comme l’avait requis le procureur de la République. La peine est assortie de 800 euros d’amende, d’un versement de 500 euros au maire au titre du préjudice moral, d’un stage de citoyenneté et d’une interdiction de détenir des armes pendant trois ans.
Les faits remontent à juin 2023. L’homme était soupçonné d’avoir composé le centre de commandement de la police nationale de manière répétée pour formuler des menaces explicites envers le maire. La police l’avait interpellé avant de le placer sous contrôle judiciaire avec obligation de soins.
Le 18 juin, Michèle Picard avait déposé plainte. Le 9 octobre, le conseil municipal avait décidé à l’unanimité d’accorder à l’élue communiste la protection fonctionnelle, en vue d’un remboursement des frais de justice dans le cadre de cette affaire.
