Inoccupé depuis plus d’un an, le local du 13, rue Gambetta, dans le centre-ville de Vénissieux, fait l’objet d’un appel à candidatures, lancé par la municipalité. Et pour cause : dans le cadre du périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat instauré sur le secteur, la Ville a exercé son droit de préemption sur le bail commercial des lieux. Elle souhaite ainsi rétrocéder celui-ci à une activité susceptible de « contribuer au renforcement de la diversité commerciale et d’améliorer la qualité de l’offre ». Ce droit au bail devait initialement être cédé à une enseigne de coiffure, activité déjà représentée dans le quartier.
Ainsi, lors du dernier conseil municipal, les élus ont esquissé les traits de ce futur commerce. Il devra être « cohérent par rapport à l’offre déjà présente sur le centre-ville », apporter un soin particulier « à la sélection des produits et aux circuits d’approvisionnement », et présenter « un modèle économique soutenu par un business plan réaliste ». L’appel à candidature n’est, par ailleurs, pas ouverts aux activités suivantes : agences immobilières, banques et assurances (hors transferts dans le centre-ville), coiffeurs, restauration rapide, commerces de bouche (épicerie, boucherie-charcuterie, traiteur, primeur…), ainsi que toute autre activité pouvant être source de nuisances pour les riverains et les habitants de l’immeuble (bar, salon de thé…).
« Les candidats doivent détailler et expliciter les éléments qui caractérisent leurs offres : concept/identité du projet, produits, prix, parcours du candidat et de son équipe, aménagements intérieur et extérieur envisagés, explique-t-on à l’hôtel de ville. Une analyse des candidatures sera effectuée avant sélection du futur repreneur du droit au bail. La Ville devra recueillir l’accord préalable du bailleur sur le projet d’acte de rétrocession accompagné du cahier des charges. »
La date limite de remise des offres est fixée au 17 avril. Le dossier de candidature peut être téléchargé sur le site de la ville, www.venissieux.fr.
Pin pierre
6 mars 2024 à 11 h 06 min
Pourquoi pas une presse ? Ça manque beaucoup dans le centre ville