Jusqu’au 24 février, la médiathèque Lucie-Aubrac propose une exposition sur la bande dessinée de Jeanne Puchol et Laurent Galandon, Vivre à en mourir. Occasion de rendre hommage au groupe Manouchian, ces 23 résistants figurant sur la fameuse Affiche rouge et exterminés par les nazis. « Vingt-et-trois étrangers et nos frères pourtant« , dont le chef, Missak Manouchian, vient d’entrer avec sa femme Mélinée au Panthéon.
Le soir du vernissage, le 16 février, Thierry Renard de l’Espace Pandora lut le poème d’Aragon, L’Affiche rouge, accompagné au saxophone par Dimitri Porcu. « 80 ans après, la reconnaissance est enfin là ! s’exclamait Michèle Picard. Ce qui entre au Panthéon est plus qu’un nom. C’est la mémoire résistante et partagée des familles gaulliste et communiste, c’est aussi la place reconnue des communistes, le parti des fusillés, qui ont payé un lourd tribut tout au long de la guerre. »
Scénariste de Vivre à en mourir, qui raconte plus précisément l’histoire de Marcel Rayman, l’un des 23, Laurent Galandon a insisté sur le fait que « la France s’est construite aussi grâce à des étrangers« . Dont acte !
Pour l’hommage au groupe Manouchian, ont également été proposés la projection de L’Armée du crime de Robert Guédiguian au cinéma Gérard-Philipe et un concert de François Mardirossian à la médiathèque.
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