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Maison des mémoires : une collecte et un hommage

En préfiguration de la Maison des mémoires, une collecte est ouverte sur Internet auprès des Vénissians.

Une famille d’immigrés italiens entre les deux guerres. Photo C. Petit, issue de l’ouvrage « Vénissieux la rebelle », de Maurice Corbel.

Des vestiges gallo-romains à l’immigration, en passant par les rosiéristes, la Résistance, la Déportation, les usines et les luttes ouvrières, Vénissieux est une ville chargée de mémoire. Pour cette raison, l’équipe municipale a opté pour la mise en place d’une Maison des mémoires, dans le bâtiment de l’ancienne mairie de la place Léon-Sublet. Michèle Picard a indiqué que le lancement du chantier aurait lieu en 2025 pour une ouverture prévue en 2027.

En attendant, un label a été créé, Mémoires vénissianes, sous lequel seront regroupées plusieurs initiatives. La première d’entre elles est le festival Musicianes, qui se déroule jusqu’au 17 février.

Mémoires des migrations

« En 2012, rappelle le maire, le musée de la Résistance et de la Déportation a fait don à la Ville de son fonds muséal. Nous avons des collections gallo-romaines, horticoles, ouvrières mais il nous manque la mémoire de l’immigration. Nous allons solliciter les Vénissians en organisant une collecte d’objets, de photographies… Elle s’étendra de février à juin. »
Pour cela, la mairie propose de remplir à l’adresse culture.venissieux.fr un formulaire en ligne, en joignant des images des souvenirs.

Et c’est encore avec le label Mémoires vénissianes que se déroulera un hommage au groupe Manouchian, à l’occasion de la panthéonisation des résistants Missak et Mélinée Manouchian, prévue à Paris le 21 février.Il débutera par une exposition à la médiathèque Lucie-Aubrac autour de la bande-dessinée Vivre à en mourir de Jeanne Puchol et Laurent Galandon, dont on pourra découvrir jusqu’au 24 février des planches originales. Vernissage le 16 février à 18 heures, en collaboration avec l’Espace Pandora, en présence des auteurs, avec une vente-dédicace.
Puis, le 21 février à 18 heures, le film L’Armée du crime de Robert Guédiguian sera projeté au cinéma Gérard-Philipe (entrée : 4,20 euros).
Enfin, le 23 février à 18 heures, la médiathèque invite le pianiste François Mardirossian pour un concert de musiques arméniennes. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

La grande collecte des mémoires des migrations est organisée sur le site venissieux.fr (rubrique culture). Vous pouvez y accéder directement en tapant : culture.venissieux.fr

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