La progression de la pratique sportive au féminin à Vénissieux se confirme : selon les données communiquées lors du conseil municipal de décembre, le nombre de femmes pratiquant dans un club soutenu financièrement par la Ville est passé de 46% en 2019 à 56% sur la saison 2022/2023. Sur le plateau des Minguettes, la hausse est également sensible, puisque de 12% en 2008, on atteint 22% en 2021. Et de nombreux responsables de clubs, notamment en boxe française, football, handball et basket, confirment cette tendance.
Pour atteindre ces résultats et les améliorer encore, la Ville s’est engagée dans une action nommée « Fémini Sport ». Si elles montrent de l’intérêt pour la pratique sportive, les adhérentes des équipements polyvalents jeunesse (EPJ) restent en effet réticentes à intégrer certaines activités mixtes sportives. « Par manque de confiance en elles, parce qu’elles sont exclues ou par peur des clichés et stéréotypes », relève la Ville.
« Fémini Sport » repose ainsi sur trois volets. Sur le plan purement sportif : la découverte de nouvelles activités, la pratique de trois sports, la rencontre avec une sportive professionnelle. Concernant la santé : la sensibilisation à la nutrition par des ateliers cuisine, des quiz diététiques et des débats avec des sportives. Et, pour douze filles âgées de 11 à 17 ans, un séjour à Paris pour rencontrer une association sportive.
En parallèle, la Ville veille à ce que les équipes mixtes soient obligatoires ou encouragées lors de divers événements. Elle prend en compte les efforts en direction des féminines lors du calcul du montant de chaque subvention. Elle demande que la pratique des filles et des femmes soit intégrée aux conventions d’objectifs signées entre la municipalité et les clubs.
Symboliquement, enfin, depuis 2017, les primes versées aux lauréats de la Foulée Vénissiane sont identiques pour les hommes et les femmes. Résultat ? La participation à cet événement majeur de la ville est proche de la parité : 48% de femmes.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.