Nacer Khamla, adjoint aux sports et à la Jeunesse, et Jean-Maurice Gautin, en charge de la sécurité, étaient au Bureau d’information jeunesse (BIJ), ce 21 décembre, pour faire un bilan du dispositif « Bourse au permis de conduire » mis en place par la Ville il y a un an. Les deux élus ont pu apprécier les témoignages d’une douzaine de jeunes de 18-25 ans – sur les 21 qui ont bénéficié d’une aide de 500 euros en échange de 50 heures de bénévolat au sein d’une association.
« Il y a eu tout un travail d’accompagnement pour ces jeunes, rappelait Farouk, du BIJ, structure pilote du dispositif en partenariat avec le Centre associatif Boris-Vian et l’Office municipal du Sport. Nous avons notamment veillé oào la mise en relation avec des associations ou clubs sportifs susceptibles de les accueillir afin de réaliser tout ou partie des heures de bénévolat requises. Concernant les jeunes présents aujourd’hui, ils ont en grande partie assuré leurs missions de bénévolat à Emmaüs ou à Soli’Darnaise qui crée du lien social et intergénérationnel. »
Yakoub Charif, ancien lycéen de Jacques-Brel, étudiant en sciences à la Doua, a assuré 50 heures de bénévolat à Soli ‘Darnaise. « J’habite à côté de l’association, boulevard Lénine, c’était pratique », explique ce jeune homme qui n’est pas un inconnu. À l’occasion du Festi’Jeunes de juin dernier, il avait en effet participé à une joute oratoire avec Hawa Doucouré sur le thème « À quoi bon voter ? ». « J’ai tout fait pour pouvoir bénéficier de cette aide de 500 euros pour mon permis d’un coût total d’environ 1300 euros. N’étant plus lycéen, je n’ai malheureusement pas pu bénéficier des 200 euros d’aide supplémentaire de la Région. »
Le permis lui était-il indispensable ? « Le trajet entre mon domicile et la fac dépasse les 50 minutes, souligne Yacoub. Donc, oui, je dirais qu’il est indispensable. En plus je suis le seul à la maison à avoir le permis. Par contre, l’obstacle maintenant, c’est l’achat d’un véhicule. »
Accent sur la sécurité
Afin de donner un aperçu complet de ce qui attend ces futurs conducteurs, une responsable de la police municipale les a alertés sur les différentes restrictions imposées par le permis de conduire probatoire, les excès de vitesse, les sanctions encourues pour conducteurs sous l’emprise de l’alcool ou pour conduite sous stupéfiant… « Le taux légal d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs a été abaissé à 0,2 g/l de sang au lieu de 0,5 g/l pour les autres conducteurs, a rappelé J.M. Gautin, c’est quasiment tolérance zéro. En cas de conduite sous stupéfiant, le risque est la perte de 6 points sur lepermis de conduire. Ce qui conduit donc à l’invalidation de ce dernier. » Un jeune conducteur averti…
Vidéos sur la conduite, jeu quiz sur la sécurité routière et pot convivial ont complété cette rencontre.
« On a essuyé un peu les plâtres, ont admis les intervenants du BIJ. La 2e édition sera plus étoffée, avec davantage d’associations et un dispositif affiné et simplifié. »