Les élèves ont récupéré de nombreux déchets comme des roues, des bouteilles en verre ou de protoxyde d’azote.
Capuche sur la tête, gilets jaunes sur le dos et pince à la main : rien n’a arrêté les élèves de l’école élémentaire Anatole-France pendant leur opération de ramassage des déchets autour de l’école, même la pluie.
Tout au long de la journée, jeudi 14 décembre, plusieurs classes se sont relayées pour récupérer des emballages plastiques, des morceaux de papier, des bouteilles d’alcool vides ou de protoxyde d’azote.
Depuis la rentrée, des classes de CE2, CM1 et de CM2 travaillent sur le projet « Quand lire rime avec plaisir », porté par la Cité éducative. Parmi les livres étudiés, ils ont découvert Enzo et le géant de plastique, écrit par Marie Garnier, une auteure lyonnaise.
« C’est l’histoire d’un petit garçon, en chaise roulante, qui se bloque une bouteille en plastique dans ses roues, parce qu’elle était par terre, détaillent Hedi et Youssef. Avec un copain à lui, il va alors décider de demander des pinces à la Ville pour nettoyer le parc de la Tête-d’or et enlever tous les déchets. »
« Une invitation que je ne pouvais pas refuser »
Les élèves ont été tellement touchés par cette histoire qu’ils ont décidé eux aussi de ramasser les déchets qui se trouvent autour d’eux. « On fait ça pour que la ville soit moins sale et pour que la planète aille mieux », explique Hanna. « On le fait aussi pour sensibiliser les gens et les inciter à faire du tri », ajoute Imene. Ils ont donc contacté la mairie de Vénissieux, qui leur a prêté des gilets, des gants et des pinces. Ils ont ensuite proposé à Marie Garnier de participer à l’aventure.
« C’est une invitation que je ne pouvais pas refuser, nous dit l’auteure. En écrivant ce livre, j’ai voulu sensibiliser les enfants à la thématique de l’environnement et au respect de la planète. » Ce livre est directement inspiré de sa vie et celle de sa fille, porteuse d’une maladie rare. « C’est pour cela que j’ai choisi de faire un personnage en situation de handicap et que le livre se passe à Lyon, explique-t-elle. L’argent que je gagne avec ces livres, je le verse à une association pour financer la recherche en lien avec la maladie de ma fille. »
