Sur le site Internet du CNI, l’annonce ouvre la page d’accueil : « Suite à la dernière rencontre avec les représentants du personnel, le mouvement de grève qui perturbait les activités a pris fin. Concernant le remboursement des activités non faites pour cause de grève, nos services vont prendre contact avec vous. »
C’est une longue crise qui s’achève. Depuis le 21 juin dernier, les maîtres-nageurs, agents de caisse et agents techniques observaient une grève perlée pour une revalorisation du régime indemnitaire de la fonction publique – la hausse du ticket repas ayant été obtenue dès le mois de septembre.
La fin du conflit social a été confirmée par l’Union locale CGT. « Les agents prennent acte de la proposition d’une augmentation de l’indemnité de fonction de 80 euros pour le service des caisses – même si celle-ci ne répond pas exactement à ce qui était réclamé – et de 50 euros pour les deux autres catégories d’agents », indique le syndicat dans un communiqué. La CGT précise que « d’autres éléments de réponse n’ont pas été concluants : l’alignement des indemnités sur les établissements balnéaires de la même ampleur, ainsi que la régularisation des agents non titulaires. » En dépit de ces réserves, le syndicat valide la sortie de crise.
« La situation s’est apaisée, un bon pas a été franchi des deux côtés, se félicite Nacer Khamla, le président de l’équipement nautique intercommunal. Je n’ai jamais douté de l’envie des agents grévistes de sortir de cette impasse. Un compromis a été trouvé entre les deux parties, il faut encore entamer des discussions sur des points de revendication non résolus, comme la durée annuelle de temps de travail effectif. »
Même si la grève, qui aura duré plus de quatre mois, n’a bloqué le fonctionnement du CNI que de façon épisodique, l’impact financier n’est pas anodin. « Le centre nautique va devoir digérer un important manque à gagner, souligne Nacer Khamla. Et ces pertes vont s’amplifier après le remboursement des cours et séances qui n’ont pu être assurés. »
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.