Plus moderne, plus fonctionnel, mais aussi plus vert : le Green Campus Park se présente comme un site nouvelle génération. En décembre 2018, Green Campus SAS, société composée du Groupe Patriarca, d’Omnes et de la Foncière Magellan, avait racheté 28 bâtiments et une parcelle du vieillissant parc du Moulin-à-Vent. L’objectif du programme était de redynamiser ce pôle de 10 hectares devenu obsolète.
Cinq ans plus tard, la transition est en passe d’être réussie. 13 bâtiments ont été rénovés. Deux autres, de 2 800 m² chacun, sont en cours de construction. Trois ou quatre autres sont sur le point d’être rasés, puis rebâtis.
« Nous sommes heureux de renforcer l’attractivité du parc et de contribuer au maintien de l’emploi à Vénissieux », affirme Olivier Faura, président du Groupe Patriarca. Le promoteur, précédemment basé à Chassieu, a joint l’utile à l’agréable : l’entreprise a rapatrié son siège social au sein même du parc, dans des locaux aménagés selon les nouveaux standards.
Les nouveaux bâtiments sont isolés par des matériaux biosourcés. Une peau en bois recouvre les murs de béton préfabriqué. D’importants gains énergétiques sont obtenus grâce à une isolation thermique performante.
« Lorsqu’on rénove, on augmente les loyers mais les économies d’énergie réalisées représentent environ 50% de ce surcoût, explique Olivier Faura. Les entreprises s’y retrouvent. Les loyers restent hyper attractifs pour un parc aussi bien situé et accessible, à seulement 15 minutes de La Part-Dieu. »
De nouveaux bâtiments à remplir d’ici à 2029
Aujourd’hui, Green Campus possède quelques arguments qui facilitent le quotidien des salariés. Une navette assure huit rotations quotidiennes entre le parc et les stations de tram et de métro. La cafétéria a été supprimée pour laisser place à un espace restauration équipé d’un système de frigos connectés. Des camions-restaurants complètent l’offre pendant chaque pause méridienne. La conciergerie assure toutes sortes de prestations et d’animations. Enfin, une crèche réserve ses berceaux aux jeunes enfants de certains salariés.
Force est de constater que le cadre de cette « oasis urbaine » séduit les entreprises, de la TPE à l’ETI, en passant par les directions de grands groupes, comme SPIE ou Horoquartz. « Le taux de remplissage est de l’ordre de 70 %, rapporte Sophie Collet-Bacon, présidente de Leonis REM, société chargée de guider les projets d’installation. À la reprise, c’était du 50 %. Nos solutions sont flexibles. Certaines entreprises n’ont besoin que de 35 m². D’autres ont besoin de stocker ou de disposer de nombreuses places de parking. Nous avons aussi un espace de coworking. »
Les gestionnaires tablent sur de nouvelles arrivées dans les années à venir. « Le programme devrait encore s’étaler sur cinq ans, anticipe Olivier Faura. Les aménagements se feront en fonction de la dynamique des entreprises et de notre taux de remplissage. »
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Contact : sophie.bacon@leonisrem.fr
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