« Nous avons un beau réseau de lecture publique, avec la médiathèque Lucie-Aubrac et les bibliothèques de proximité, que nous allons moderniser. »
Adjoint à la culture, aux finances, à l’innovation et au développement numérique, Bayrem Braiki reconnaît l’utilité d’installer de nouvelles technologies, en se questionnant sur ce qu’elles pourront apporter de bénéfique aux usagers.
« Je souhaite humaniser encore plus la relation entre eux et les bibliothécaires. » Et, pour cela, « dégager du temps au personnel pour être plus proche de l’usager, avec une relation plus directe, des conseils… »
Des puces RFID de radio-identification seront apposées aux documents qui, pour l’élu, « sécurisent » ceux-ci mais, aussi, « optimisent les achats et facilitent leur localisation dans telle ou telle bibliothèque ». Il ajoute : « Il sera ainsi plus facile de savoir quels documents commander, lesquels sont plus ou moins consultés, etc. »
C’est ainsi que vont être également mises en place des bornes de libre-service et une boîte de retour 24 heures/24. Avec les premières, il sera possible d’emprunter et de rendre des documents aux horaires d’ouverture de la médiathèque et des bibliothèques de proximité. Quant à la boîte de retour installée à la médiathèque, elle permettra de rendre des documents tous les jours, à n’importe quelle heure, sans se soucier des horaires d’ouverture.
Les agents des bibliothèques vont donc être formés au maniement de ces nouveaux outils en janvier 2024, avec une mise en service dans la foulée pour les usagers. Les bibliothécaires expliqueront ensuite au public le fonctionnement de ces innovations.
Ces boîtes seront accessibles aux personnes à mobilité réduite et les espaces, tant à la médiathèque que dans les bibliothèques, seront réaménagés. La carte d’adhésion évoluera elle aussi. Pour Bayrem Braiki, l’ensemble de ces transformations sera totalement au service de la population, pour faciliter encore plus l’accès à la lecture publique.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.