Voici de l’anecdotique qui mérite d’être signalé. Cela se passait ce 14 octobre. Nous étions en présence de 4 500 personnes, à l’occasion de l’ouverture de la quatorzième édition du festival Lumière, à la halle Tony-Garnier de Lyon. 4 500 personnes parmi lesquelles on reconnaissait les cinéastes Wes Anderson, Terry Gilliam, Alexander Payne, les actrices Karin Viard, Emmanuelle Devos et Elsa Zylberstein, les acteurs Edgar Ramirez, Daniel Bruhl, Laurent Lafitte, Raphaël Personnaz, Dany Boon, Daniel Prévost et Fabrice Luchini, bref, de l’ultra beau monde.
Sur la scène, accompagné de l’actrice Irène Jacob, présidente de l’Institut Lumière, Thierry Frémaux prend la parole. Lui-même est directeur du festival de Cannes, de l’Institut Lumière et du présent festival. Il parle bien sûr de la manifestation, de son étendue métropolitaine et de toutes les salles de cinéma dans lesquelles elle va s’installer jusqu’au 22 octobre. Et donne pour exemple Gérard-Philipe à Vénissieux, en ajoutant : « Je parle de Vénissieux parce que j’en suis originaire ! » C’est certain, c’est anecdotique mais cela méritait d’être dit.
À Gérard-Philipe, justement, le festival Lumière fera étape ce soir à 20 heures avec un film de Robert Altman de 1973, Le Privé, brillante relecture du détective Philip Marlowe, personnage créé par Raymond Chandler et apparu dans quantité de films classiques, entre autres sous les traits de Humphrey Bogart. Incarné ici par Elliott Gould, ce Marlowe est plongé au cœur d’une enquête dans le Los Angeles des années soixante-dix, se frottant notamment à un écrivain alcoolique brillamment interprété par le grand Sterling Hayden. Le film sera présenté par l’historien du cinéma Joël Chapron.
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