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Entrepreneuriat : CitésLab révèle les talents des quartiers

Ce nouveau service de proximité aide gratuitement toute personne des quartiers prioritaires désireuse d’entreprendre.

Farah Benslimane, chef de projets, soutient les entrepreneurs des quartiers des Minguettes et de Max-Barel, à Vénissieux.

À Venissy, une nouvelle porte s’ouvre pour les créateurs d’entreprise. Hébergé dans les locaux de la CoCotte, lieu d’accueil qui leur est dédié, le dispositif CitésLab offre un accompagnement gratuit aux entrepreneurs des quartiers prioritaires de Vénissieux.

Localement, ce programme soutenu par les collectivités est cofinancé par la Banque publique d’investissement (Bpirance) à hauteur de 30 %, la Métropole de Lyon (30 %) et le Contrat de ville (40 %). Il s’agit d’un service 5 en 1. CitésLab anime des événements autour de la création d’entreprise, identifie les talents locaux, prépare et sécurise les projets, oriente les entrepreneurs et les suit tout au long de la chaîne de création.

Créée au mois de mai, l’antenne vénissiane de CitésLab, hébergée à la CoCotte, propulse les enprepreneurs en devenir depuis plusieurs semaines.

Dans son bureau de l’avenue Jean-Cagne, Farah Benslimane, responsable du secteur Vénissieux-Minguettes, accueille les porteurs de projet depuis quelques semaines. « CitésLab est la porte d’entrée vers l’entrepreneuriat, illustre la jeune femme. On prend le temps de faire connaissance des contraintes et des difficultés de chacun : ça peut être le permis de conduire, le véhicule, le logement, la langue ou la garde d’enfants. On est en mesure d’orienter vers les structures adéquates. Parfois, certains ont besoin de suivre une formation ou d’une qualification. »

Beaucoup projettent d’ouvrir une boutique

Plusieurs partenaires dirigent le public vers CitésLab. C’est le cas de la Mission locale, des centres sociaux ou des maisons de quartier. Ceux qui recourent au service n’arrivent jamais par hasard. « Tous ont fait un choix très réfléchi, constate Farah Benslimane. Certains ont un peu peur de se lancer. Il manque le déclic. Alors on travaille sur la confiance, la posture et la connaissance de soi. On fait le maximum pour que l’idée aboutisse sur un projet solide. Parfois, il est nécessaire de retravailler l’étude de marché. Je reçois des personnes qui ont déjà créé leur entreprise et qui ont besoin d’un accompagnement supplémentaire. S’ils ont besoin d’un comptable ou d’un avocat, on peut les mettre en relation. »

Ces futurs patrons, bien conscients qu’ils ne compteront pas leurs heures, s’apprêtent à briller dans des domaines bien divers. « On voit beaucoup de projets de création de boutique, notamment dans le prêt-à-porter, rapporte Farah Benslimane. Mais aussi dans la pâtisserie ou la cuisine traditionnelle. Une personne conçoit une application mobile qui référence les restaurants. D’autres se consacrent à la gestion administrative auprès des entreprises ou des particuliers. »

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Positiv

23, av. Jean-Cagne – 69200 Vénissieux

farah.benslimane@positiv.ngo

04 72 90 40 85 / 06 44 78 92 52

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