Le 18 juin, Michèle Picard, maire de Vénissieux, a déposé plainte contre un individu ayant proféré, à son encontre, des menaces de mort. Celui-ci avait appelé à plusieurs reprises le centre de commandement de la police nationale, le 17.
En conséquence, le conseil municipal de Vénissieux a décidé le 9 octobre d’accorder à l’élue la protection fonctionnelle, et ce, à l’unanimité. Michèle Picard pourra ainsi se faire rembourser les frais judiciaires engagés dans le cadre de cette affaire.
Le procès de l’individu se tiendra devant le tribunal correctionnel de Lyon le 29 novembre, pour des « faits de menaces prévus et réprimés ». Il a par ailleurs été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction de port d’arme. Michèle Picard devrait se porter partie civile dans cette affaire.
« La Ville est tenue de protéger les élus contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions, a détaillé, lors du conseil municipal, Yolande Peytavin, première adjointe. Ces agressions touchent toute la classe politique de droite comme de gauche. »
Des menaces qui ont été jugées « inadmissibles », selon les mots de Damien Monchau (« Le Rassemblement Vénissian »), par l’ensemble des groupes du conseil municipal, y compris ceux de l’opposition. Lesquels ont donc voté à l’unanimité en faveur de cette mesure de protection fonctionnelle.
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